Sur cette page, amis lecteurs, vous trouverez toutes les aventures de la famille Ramsouille: les principales étapes de la Grande Vadrouille, certes, mais aussi les petits riens de la vie quotidienne, les anecdotes de tous les jours, qui nous plient de rire ou nous arrachent les cheveux. N'hésitez pas à revenir nous voir régulièrement car le site familial est périodiquement remis à jour. Petite précision pour les visiteurs: les info-news familiales sont classées selon les dernières péripéties en date. Ce qui fait que pour remonter dans le temps, il suffit de descendre l'ascenseur.

Nouveauté: pour alléger la présente page d'infonews, les pérégrinations de la famille antérieures à 2004 se trouveront désormais classées dans les ARCHIVES.

Papa sort le roman de Margarita
Avec Pulpa negra, c'est toute la vie d'une famille d'exilés (cherchez le rapport) dans une petite île des Caraïbes qui se déroule devant les yeux ébahis du lecteur. Et la vie quotidienne sous les tropiques, c'est pas drôle tous les jours... Accrochez-vous au bastingage, ça pique les yeux! Pour commander ce magnifique roman: via l'auteur sur PulpaNegra.com c'est encore le mieux.

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La Pipette fait ses longueurs
Eh oui, à pas 3 ans Xenia sait nager seule, sans bouée et avec la même témérité que son engin de frangin. Si votre machine n'est pas trop ringarde vous pourrez apprécier les prouesses de ces drôles d'oiseaux en images (1 - 2 - 3 - 4 - 5). Et si vous souffrez d'un déficit informatique notoire, sachez que rien n'est rédhibitoire en la matière: vous pourrez tenter de vous adapter en cliquant sur la baguette magique ci-après:

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Un brin de vie quotidienne...
Il était temps que les Poulets se mettent à la préparation des grillades, la corvée quotidienne des Ramsouille's à Margarita! Sans aucun problème majeur (genre coupage de doigts ou brûlage au charbon), les petiots ont vaillamment attaqué leur première expérience. Petite galerie.

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Maman au turbin
Eh oui, eh voilà, c'est fini! comme dirait Raoul, Exit la Nayveth, qui avait à la fois des problèmes avec les machines, les horaires et les clients... Profitant de l'occasion, Papa se dit qu'autant essayer de faire tourner la boutique tout seul en attendant que la présence d'un employé soit vraiment nécessaire. Un salaire d'économisé c'est finalement pas plus mal. Du coup, Maman a pris le relais et vient donner des coups de main à Nemo, ce qui lui change les idées et permet à Papa de lancer les grillades et lire des histoires aux Poulets en attendant le retour de Maman!

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Encore un anniversaire
Cette fois c'est au tour de la Mireille de fêter son anniversaire: le 20 mai elle a eu 65 ans et garde toutes ses dents, ce qui fut bien pratique pour ronger la carapace de la langouste engloutie pour l'occasion! Une retraite au soleil, dans les Caraïbes, dans sa maison bien à elle, un rêve aujourd'hui devenu réalité. Bien sûr, on peut mieux faire, par exemple résoudre les quelques problèmes de santé qui ternissent encore l'existence, puis acheter une petite tu-ture, histoire de partir seule à l'aventure dans l'île. Ensuite ce sera le bonheur total, loin des affres de cette petite Helvétie si étriquée du bulbe...

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Visite des parents
Du 4 au 18 mai les Ramsouille's ont accueilli pour deux petites semaines de vacances les parents Parreaux, qui sont venus faire un coucou à leurs petits-enfants et à leur fi-fille Isa. Séjour bien tranquille, passé à visiter les hauts-lieux de Margarita, siroter des cocktails, glandouiller à la plage, faire les boutiques et goûter aux spécialités locales... Quelques images.

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Nouvelle maison...
Pour fêter dignement leur premier anniversaire à Margarita, les Ramsouille's ont décidé de rebaptiser la maison familiale: si "Lacoco" n'était en soi pas vilain, cela restait un nom imposé, étranger à la famille. Tout le monde a donc cogité longuement, poulets compris, pour retenir enfin Quinta La Tortuga, en référence à l'île de la Tortue, haut-lieu de la flibuste des Caraïbes. Pour Kaya c'est évidemment la tortue-marine-géante-mangeuse-d'hommes, quant à pipette elle aime tout simplement bien les tortues. Par ailleurs, c'était aussi l'occasion de refaire la peinture de la façade, qui commençait à ressembler à un vague torchis d'arrière-ferme berrichonne. Faut dire qu'avec le soleil et l'air marin...

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Un an déjà !
Déjà un an que la famille a changé de vie: le 23 avril 2003 c'est Papa qui est parti le premier, sans utiliser son billet de retour, puis la Mireille le 5 mai, et enfin Isa avec les poulets le 24 mai. Autant d'anniversaires à garder en mémoire pour les (nombreuses) années à venir...

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Premières grillades chez la Mireille
Eh oui, tout arrive: il fallait bien qu'un jour on aborde les grillades de chez Mireille, puisque maintenant Chez Mireille il y a ! Bref tour d'aperçu, avec aussi quelques images des nouveaux meubles de style local, histoire de s'occuper aussi – enfin – de l'intérieur de la Casba de la Mireya...

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Bon anniversaire Isa !
Pour ceux qui auraient (déjà) oublié la famille, rappelons que le 22 avril était le jour anniversaire d'Isa! Papa s'est donc fendu d'une bonne bouffe en forme de Churrasco de dorada, sauce au beurre et citron avec accompagnement de langoustines. Puis pendentif en or avec un perroquet façonné main qui symbolisera le premier bijou tropical de Maman.

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Visites nocturnes
Eh oui! ici comme partout, les vilains-pas-beaux tentent de profiter des situations faciles et sans risque... Par exemple: la Mireille, seule dans sa maison, qui ne marche quasiment pas et ne parle pas un mot d'espagnol; proie facile, proie rêvée! Pour la deuxième fois en quelques mois, un "malo" (toujours le même semble-t-il) a donc passé le mur d'enceinte et essayé de forcer la maison. Le 16 avril dernier il s'est retrouvé à 2h du matin face à Mireille à travers les vitres de la porte. Avec à propos, la mère Ramsouille a tiré avec son flingue d'alarme, provocant la fuite immédiate du malandrin, et appelé les flics au numéro d'urgence (171). Après seulement 3 minutes (!), la voiture de patrouille tournait dans la rue à la recherche du brigand, non sans avoir tenté désespérément de réveiller papa et maman Ramsouille, qui demeurent 100m. plus loin dans la rue mais qui ont le sommeil profond et la clim enclanchée... Encore une fois, donc, plus de peur que de mal! Aujourd'hui, et après plusieurs mois que tout le monde s'échine à le lui conseiller, la Mireille s'est dotée d'un chiot: un dalmatien-mignon de 2 mois seulement nommé BALROG (devinez par qui ???), le monstre géant du Seigneur des Anneaux! Suite à cela et à de nombreuses autres péripéties avec le malo, que tout le monde sait qui c'est de toute façon, ce dernier s'est durement fait rosser par Leo, le papa de Loli, la femme de ménage de Mireille, mais faudrait voir à suivre un tantinet! Tout danger immédiat est écarté et la prochaine fois, les jouets de Papa risquent bien de faire parler la poudre...

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L'Orénoque à portée de nageoires
C'est le dimanche 18 avril que Papa et Maman s'en sont allés traverser l'Orénoque à la nage. Après 4h. de ferry pour rallier le continent, puis 5h de bus pour rejoindre la ville de Ciudad Guyana, une journée pour les inscriptions diverses et, enfin, une (très) courte nuit pour se retaper, c'est enfin le départ de la XIVe édition d'une compétition qui offre officiellement 3,1 kil. de natation intensive et près de 1000 participants. On pourra facilement rajouter quelques centaines de mètres en raison de la dérive due au courant... A bout de force et poursuivie par une meute de piranhas, Isa a préféré abandonner à mi-chemin et profiter d'un bateau de ramassage des déchets. Pardon, des déclarés forfait. Papa finira 22e sur les 56 partants de sa catégorie (Master D, c'est-à-dire "vieux-croutons" entre 40 et 44 ans), pas trop mal pour une première fois mais peut franchement faire mieux! Manque encore l'expérience du courant et le choix d'une trajectoire moins épuisante. Organisation impeccable, expérience inoubliable, on reviendra sans faute. Petite galerie.

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Autre Raoul, autre histoire
Mais il n'y a pas que de "Petits" Raouls, il y a aussi les grands: Raoul Riesen, journaliste et homme d'exception que les Genevois connaissaient bien, nous a quittés pour des terres meilleures. Petit hommage au bananier qu'il dorlotta au défunt Journal de Genève: chez Mireille, le bananier "Raoul" se porte à merveille et forcit d'heure en heure...

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Promo Raoul Petite
A propos des Raouls, il faut préciser que les gamins en sont mabouls et que, du coup, Papa a bien été obligé de passer leurs CD en boucle et à fond la caisse. Ce qui fait que maintenant, tant sur le pick-up (les bigleux cliquent ICI) que sur la moto (ICI pour les malvoyants) les Raouls ont leur promo à l'oeil dans les Caraïbes.

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Parlons climat
Après presque une année passée à Margarita, les Ramsouille's ont une idée assez claire du climat tropical dont ils bénéficient: depuis Pâques jusque vers septembre c'est la cuite totale (entre 32 et 35 bien humide) qui mouille la chemise plus rapidement que Kojak ne se fait la raie au milieu. N'ayant pas encore franchi la ligne équatoriale, les chaleurs maximales se ressentent en juillet et août (35-40). Quelques pluies légères et du vent, parfois assez fort, agrémentent les soirées et les nuitées. Puis, à partir d'octobre, la chaleur redescend doucement vers des 25-28 pour les fêtes de fin d'année. Décembre et janvier connaissent un regain de pluie, parfois violente, voire diluvienne, mais ça reste très ensoleillé et franchement ça rafraîchit. A partir de février, 40 jours de vent violent viennent changer le paysage, avant un retour au calme et à la cuite estivale en mars. Dans l'ensemble cela reste assez stable et les changement s'opèrent discrètement.

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Un chouïa de vie quotidienne...
Maman s'est coincé le doigt dans la portière de la voiture! Et ce n'était pas dans une chanson de Raoul Petite... Bien qu'il s'agisse d'un pick-up de 1949, ça reste un tantinet douloureux. La douleur persistant plus d'une semaine, l'occasion fut belle pour Isa de s'en aller voir du côté de l'hosto pour une cht'ite radio. En plein dimanche de Pâques, donc, la voilà qui s'en va à Juan Griego sur le coup des midi, service des urgences: un brin de "pousses-toi de là que j'm'y mette" entre les femmes enceintes et les jambes en miettes, puis la toubib lui demande son prénom, jette un oeil sur le doigt tout boursoufflé, puis lui remplit un p'tit papier pour aller aux radios. Direct, sans réception, sans formulaire d'inscription, sans carte de crédit, sans connaître le statut de la cliente, si elle a un visa, une assurance ou quoi d'autre. Là-bas, le gars des radios fait sa petite photo instantanément, puis commente le cliché: rien de cassé. C'est tout et c'est gratuit! Essaie seulement de voir à Genève pour la même chose, qu'on rigole un brin...

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Bienvenue à bord
C'est au 2 avril que la prénommée Nayveth fait son entrée comme principale (et seule) collaboratrice de Nemo Office. Une journée pour trouver celle qui tient désormais la boutique, et qui plus est pour un salaire inférieur de 20%, vu que maintenant Papa affine sa connaissance du terrain... Bon, faudra voir si ça tient plus de 15 jours...

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Suerte Luis!
C'est au 30 mars que Luis s'est éclipsé, suite à ce que Papa lui a demandé de respecter un peu les horaires, vu qu'ils avaient tendance à plus ressembler à ceux d'Oblomov que de Stakhanov! Une situation qui réjouirait plutôt Papa, qui avait toutes les peines du monde à prendre la décision libératrice. Sans travail, sans argent et au bénéfice d'une femme sur le point d'accoucher, l'ami Luis n'a en tout cas pas peur de l'avenir, lui... voilà la leçon première que nous enseignent les Vénézuéliens pour éviter le stress et la crise cardiaque!

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Mireille bien encadrée
Loin d'être laissée à elle-même dans sa maison, la Mireille s'est attaché les services de Loli pour tenir son ménage, faire ses courses et autres services. Comme les gens d'ici sont plutôt sympathiques et généreux, Loli lui fait aussi à manger, vient sans arrêt voir si elle n'a besoin de rien et la dorlotte comme un coq en pâte. Le tout 4 heures par jour pour quelques clopinettes qu'il serait indécent de chiffrer ici. Ce n'est en tout cas pas à Genève que la Mireille aurait pu se payer ce genre d'aide à domicile...

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Le carnaval en famille
Les ringardises type Carnaval ne sont pas trop du goût des Ramsouille's, mais quant on a des enfants, y faut c'qui faut! En conséquence de quoi, la famille s'est tapé une bonne tranche de défilé à Juan Griego à fin février, avec l'avantage d'avoir une vue directe sur les chars et les majorettes depuis le balcon du bureau de Papa. Pour le reste, que le lecteur sache encore que si le carnaval se déroule bien à dates fixes (cette année du 22 au 24), il se prolonge sans aucun scrupule durant 2 ou 3 semaines avant et après... Bref, ici on aime la nouba! Galerie d'images à l'école du Tarass, because Papa en a pas fait du défilé, car du balcon c'était pas terrible, de tout près on voit pas bien autre chose que les fesses des donzelles (ça plait pas trop à Maman...) et pis la majeure partie se déroulait la nuit et pis de toute façon Papa a pas que ça à fiche non plus!

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Mireille vit enfin chez elle!
La première semaine de février, la Mireille emménage enfin chez elle! Deux petits mois de retard sur les travaux en raison de matériaux non disponibles, de fêtes de fin d'années qui n'en finissent pas (les Vénézuéliens fêtent généralement Noël du 15 décembre au 15 janvier, quand ils ne rajoutent pas 1 ou 2 semaines de vacances pour arrondir aux entournures...) et de divergences financières avec notre partenaire Carlos. De fil en aiguille, les Ramsouille's finiront seuls la conduite des travaux restant: c'est plus sûr, plus rapide et moins cher. Un peu d'attente, donc, mais comme le dit Mireille, elle aura attendu toute sa vie pour se payer son petit chez soi, alors un mois de plus ou de moins... Et puis question résultat, la maison se pose un peu là: une jolie réussite baptisée LA ESCONDIDA! en hommage à un certain Corto Maltese... Galerie de fin de chantier.

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Visite d'Amandine
Un bon mois de visite, en février, pour la fifille à sa môman. Petite galerie succinte de clichés-loisirs.

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Un brin de vie quotidienne...
Petite sortie au cirque, le dimanche 1er février: du grand art comique sous le chapiteau de l'International Circus! Trapèze branlottant, passation d'accessoires chevrottante, coulisses à peines voilées, bref, de quoi s'éclater un grand coup en redécouvrant les naïvetés de la grande époque des spectacles d'autrefois sur la place du village... Et les poulets ont adoré ça!

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Petit bizness accessoire
Outre l'ouverture de son bureau, et pour multiplier les chances de revenu, Papa a aussi investi dans quelques autres bricoles, juste pour voir. Par exemple, l'achat d'or brut venu directement de la zone amazonienne proche des Guyanes, avec pour objectif de le revendre en Colombie pour bien plus cher. Après une subite baisse des prix sur le marché colombien, les gars chargés du boulot ont décidé de convertir le tout en bagues pour revente à l'état brut aux professionels de la bijouterie avec valeur ajoutée. Après longue attente et moult péripéties, Papa décidera finalement de reprendre ses billes, en réinvestissant directement dans l'achat d'ustensiles utiles venus en toute illégalité dans les portières des dernières voitures importées à Caracas par son copain L...

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Vive Internet rapide...
Le 27 janvier 2004 le bureau de Papa a enfin reçu la connection Internet à haut débit, appelée aussi ADSL et, ici, en espagnol, Banda Ancha! Enfin de l'Internet qui se respecte, du réseau efficace et des connections qui surfent aussi vite que le boxeur quitte le ring après s'être aperçu qu'il avait oublié de mettre son slip et ses gants!

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Un brin de vie quotidienne...
A ce jour (26 janvier), le diagnostique se confirme: Tarass souffre d'un champignon tropical appelé "Ongo de playa" qui, comme son nom l'indique, se choppe sur les plages. Résultat: petite pelade de la taille de pièces de 5 francs dans les cheveux, que l'on espère endiguer grâce aux médicaments que le Kaya doit prendre durant 2 mois. Cela n'est semble-t-il pas très contagieux. La chose aura au moins permis à Isa de s'initier aux mystères de l'administration vénézuélienne: en effet, baladée dans tous les couloirs de l'hôpital de Juan Griego durant une demi-journée, errant d'un bureau à un autre, sur les conseils avisés de tel ou tel médecin, contredisant clairement tel conseil de telle ou telle infirmière, elle a failli rendre les armes et quitter les lieux sans obtenir la consultation désirée. Pour finir, sa ténacité aura payé, puisque non seulement son rendez-vous médical pour le Tarass aura été honoré mais, en plus, n'aura rien coûté! Rappelons au passage qu'au Venezuela les soins sont gratuits, pour autant que l'on ne se fasse pas soigner dans un établissement privé! Vu sous cet angle, le socialisme à Chavez n'est donc pas si rebutant...

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Une très précieuse cedula !
Avoir son permis d'établissement – voir ci-dessous – c'est bien, mais posséder la "CEDULA", c'est-à-dire la carte d'identité, sans laquelle ici on ne peut rien faire, c'est encore mieux... Donc Papa s'en est allé encore une fois à Caracas le 13 janvier et en est revenu 2 jours plus tard, avec sa cedula et son permis de conduire tout beau tout frais (car on ne peut obtenir un permis de conduire vénézuélien qu'avec un numéro de cedula). Bon, quand on dit revenu AVEC la cedula, c'est à la vénézuélienne: en effet, ici, pour imprimer la carte plastique il faut compter entre 3 et 6 mois... Quand on la reçoit avant qu'elle ne soit échue! Alors en attendant, on se promène avec un "comprobante" qui contient déjà le numéro de la future carte, et ce reçu fait office de cedula jusqu'à réception de la carte proprement dite. Enfin, l'essentiel est fait, car le nom et le numéro de la cedula sont les informations personnelles que l'on doit faire figurer sur tous les documents, y compris les factures dans les magasins. Prochaine étape: Isa et Mireille feront aussi leur petit tour à Caracas pour l'obtention de la précieuse carte.

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Noces de...
C'est le 8 janvier très exactement que Papa et Maman ont fêté leurs noces de bois (5 années de mariage); comme le temps passe! Pour l'occasion, les parents sont partis seuls au Sambil pour visionner le dernier volet du Seigneur des Anneaux, version Spanish of course. Superbe film, superbe soirée, superbe mariage...

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