ANNÉE 2003
Petite précision pour les visiteurs: les info-news familiales sont classées selon les dernières péripéties en date. Ce qui fait que pour remonter dans le temps, il suffit de descendre l'ascenseur.
Visites pour les Fêtes
Pour les fêtes de fin d'année, la famille Rouiller-Rodrigues (Stefano and Co.) sont arrivés le 17 décembre au soir pour une petite quinzaine de vacances. Le 18 ce sont Vadym et Daisy qui ont débarqué pour la même période. Un premier Noël et un Nouvel An sous les cocotiers, en famille et entre amis... Souvenirs.

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Kaya a déjà 4 ans!
Une petite fête familiale sans prétention, le 14 décembre, pour les 4 ans de Tarass Boulba: un gâteau à la fraise et quelques cadeaux (basquettes Spider-Man, t-shirt Spider-man, casquette Spider-man, sandales de plage Hulk... Vous avez dit MARVEL?!) S'ensuivirent, le 15 décembre, quelques autres réjouissances, à l'école, pour fêter à la fois l'anniversaire du petit Suisse et le dernier jour de l'école. De jolis cadeaux, un autre gâteau et pleins de bisous... Plus d'école jusqu'au 7 janvier!

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La société de Papa ouvre enfin ses portes
C'est le lundi 8 décembre que le bureau de Papa a officiellement ouvert ses portes. Baptisée NEMO OFFICE, l'arcade propose tous les services liés au travail de bureau et annexés: des photocopies à la plastification de documents, en passant par la saisie de texte, la gravure de CD et DVD, la réception de fax et d'e-mail, l'impression laser ou encore le scanner. Pour autant, papa n'abandonne pas ses offres en édition (NEMO EDITION), en graphisme et réalisation de sites web (NEMO DESIGN) et en accueil de touristes russes (NEMO TRAVEL) pour combler les trous dans l'emploi du temps... Sous le label de la société vénézuélienne Nemosphere C.A. c'est donc toute la nébuleuse NEMO, qui a son siège fiscal à Dublin et quelques ramifications – dont à Saint-Pétersbourg – ailleurs sur le globe, qui est représentée dans la petite arcade tenue présentement par Luis.

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Pipette souffle 2 bougies !
Pour ceux-ce qui l'ont oublié: le 21 novembre c'était l'anniversaire de Xenia; Pipette pour les intimes. Deux ans fêtés sous les tropiques, au bord de la piscine, après une bonne grillade entre famille et amis proches. Galerie souvenir.

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Enfin les papiers !
Durant les 15 derniers jours de novembre, Papa est parti en ferry à Caracas pour régler quelques détails administratifs et, accessoirement, aider Laurent à réceptionner son énième container, qui contenait d'ailleurs quelques menus objets de valeur pour la famille. Bonne surprise: après avoir tenté en vain quelques autres filières pour obtenir les visas de résidence – une sorte de "Permis B" appelé "Transeunte", valable un an et permettant ensuite l'obtention du "Permis C" appelé ici "Residente" – c'est finalement par le biais d'amis à Luini que les passeports arrivent enfin, dûement tamponnés après seulement une petite semaine d'attente... Il faut dire qu'actuellement les remises de Transeunte sont officiellement suspendues en raison de la situation politique et que donc il faut passer par la bande pour les obtenir. Enfin, c'est maintenant chose faite!

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Un zeste de vie quotidienne
Dimanche 26 octobre, Isa, Papa et les poulets partent passer la journée à Punta Arena, une plage idyllique sur la presqu'île de Macanao. Pour ceux-ce qui ont été attentifs à la carte de Margarita, encore disponible ICI, ils auront remarqué que l'île comporte une presqu'île de l'autre côté de la lagune de la Restinga. Les deux parties de Margarita sont en fait rattachées par cette étroite langue de plage et un pont a été jeté entre les 2 rives pour pouvoir traverser à pieds secs. Sur Macanao: presque pas d'autochtones, mais des montagnes, qui ne se gravissent qu'en 4x4 – avec safaris pour touristes – et des plages. Petite galerie.

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Tarass commence l'école !
C'est le mercredi 22 octobre que Tarass a commencé l'école. Une petite maternelle, enfantine, comme en dirait en Helvétie, mais ça lui permet d'apprendre l'espagnol avant de se mesurer à l'école plus sérieuse, et d'enfin se confronter aux autres. Avec sa vitalité et son caractère cela devenait urgentissime! Enfin maintenant ça y est, il est dans une charmante petite école privée, qui accueille 12 enfants au total et dont les maîtresses sont aux petits soins. Dès le premier jour, on pouvait voir s'opérer une différence fondamentale dans l'attitude du Kaya: il a franchement mûri! Eh oui, il y avait si longtemps qu'il rêvait d'enfin mettre les pieds dans une ECOLE... Sans bien savoir ce que c'était, il avait compris depuis belle lurette que ses frères et soeurs y allaient et, d'une manière générale tous les Grands ! Maintenant il va à l'école, maintenant il est Grand, maintenant il ne fait (presque) plus le poupon trop gâté. Pour voir à quoi ça ressemble, un petit tour à la mini-galerie photos.

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Nouvelle vie, nouvelle PISCINE
Papa à enfin trouvé la piscine de ses rêves: un bassin olympique entièrement structuré en lignes (10 s'il vous plaît !) destinées à seule fin de natation... Terminé les attardés mentaux qui nous sautent sur la tête à chaque bord, terminés les infatués du bulbe qui coupent la route sans regarder s'ils interrompent le record du siècle, finies les angoisses de savoir s'il y aura trop de décaféïnés du bocal pour pouvoir nager en toute sérénité, terminés les plongeurs mongoliens (à ce niveau ce n'est plus de la Trisomine 21, mais bien de la 200'001) qui s'amusent à emmerder le monde pendant que d'autres tentent courageusement de faire un peu de sport. Ici seuls viennent des NAGEURS, et pas des branquignoles. L'abonnement mensuel coûte quelques 5 francs suisses, et comprend l'accès aux bassins (il y en a un plus petit pour les enfants et les débutants) une heure par jour, un entraîneur et un programme personnalisé si désiré. Une formule entre l'accès libre et le club. Parfait pour nous: papa peut enfin faire son kilomètre quotidien en toute quiétude, et maman s'est aussi inscrite. En plus on nage à ciel ouvert sous les tropiques et dans une eau qui ne risque pas d'effaroucher les frileux...

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Première maladie tropicale !
Il fallait s'y attendre: on pouvait difficilement éviter de choper des maladies tropicales... Rien de grave jusqu'à maintenant, mais les petits ont attrapé, à tour de rôle, une maladie d'enfance nommée LETCHINA, que tout le monde connaît ici et que ça faisait bien rigoler les petits voisins de voir que LI PITITS blancs l'attrapent aussi ! Une maladie avec éclosion de pustules qui tournent en cloques puis en croûtes, qu'il ne faut surtout pas gratter sous peine d'en conserver les traces à jamais. Je sais: on jurerait la varicelle, mais ce n'est pas la varicelle, car celle-ci existe aussi ici et se nomme: VARICELLA (comme ça se trouve!). Ce doit donc être une proche parente à cette dernière, typique des régions tropicales à ce qu'il paraît. Elle dure en moyenne 15 jours et on ne l'a qu'une fois dans sa vie, mais le Tarass se l'est coletinée pratiquement un mois durant tout septembre. Lui avait surtout le visage attaqué, et très peu le corps, tandis que Pipette a eu la figure épargnée mais le corps d'une petite lépreuse. Beurk, en tout cas ce n'est pas beau à voir et on vous épargnera les photos souvenirs !

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Un brin de vie quotidienne...
Si les lecteurs de ces pages nous croient isolés au bout du monde, qu'ils se détrompent. Pour preuve, le premier film que l'on a visionné depuis notre arrivée, en amoureux entre Papa et Maman, n'est autre que Terminator 3, sorti sur les écrans de Margarita avant ceux d'Europe, semble-t-il d'après les infos glânées sur Internet. Enfin un avantage d'être du côté américain du monde, sans doute... Quoique ça reste à prouver pour la sortie d'un Chabrol ! Par ailleurs, la séance coûte frs 1,30 suisse, ce qui ne gâte rien! Sinon, pour les promenades dominicales en famille, il y a aussi le musée de la mer, qui comporte entre autres un squelette de baleine, d'autres de dauphins et de la plupart des requins existant dans les eaux des Caraïbes. On y apprend tout et beaucoup plus sur les habitants de la mer, mais aussi sur les bateaux, dont les galions espagnols qui colonisèrent le territoire. Une visite captivante, surtout pour les enfants, qui observent avec fascination les petits requins et les tortues de mer qui batifolent dans un bassin à ciel ouvert.

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Construction de la maison à Mireille
Depuis le 1er septembre, les équipes d'ouvriers bossent d'arrache-pied sur le terrain de la Mireille: nettoyage du sol, érection du mur d'enceinte, creusage de la fosse septique et du réservoir d'eau, remblayage du terrain, pose des piliers et de la dalle de structure, etc. La maison, avec patio, cuisine extérieure et petit bâtiment de bain dans le jardin totalisera 170 m2. Le maître d'oeuvre du chantier et dessinateur des plans n'est autre que le brave Carlos, qui travaille sous le contrôle personnel de Papa afin que celui-ci puisse vérifier le respect du budget et des délais. Trois mois ont été prévus, il en reste un et le chantier est légèrement en avance. Première galerie-photos avant la dernière ligne droite.

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Ludmilla vient se dorer la pilule
Fin août, juste une semaine après les enfants, c'est au tour de Ludmilla, la soeur de Papa, de venir passer 3 semaines de vacances à la maison. Entre les séances de plage à Caribe, le shopping à Porlamar, les langoustes d'El Agua et la bronzette à domicile au bord de la piscine, la sortie la plus sympa fut sans doute la journée au parc national de la Restinga, entre plage et mangrove. Galerie.

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Vacances aux Caraïbes
La famille se retrouve au complet: cet été, en effet, les 3 enfants vivant encore à Genève – Amandine, Elodie et Vadym – sont venus passer un mois de vacances sous les cocotiers. Arrivés et repartis tout seuls comme des grands, ils se sont éclatés entre la plage, la piscine, la plage, le ciné et la plage. Pour Amandine, le must fut tout de même le Sambil! Photos souvenirs.

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Enfin un terrain pour la Mireille
Il fut bien plus facile d'acheter la grande maison familiale que de trouver le terrain pour construire celle de la Mireille. Question de circonstances et de chance. En tout état de cause, il fut décidé de partir sur l'achat d'un terrain plutôt que d'une maion, car comme la famille voulait rester proche de la matriarche, déjà pour des raisons de santé, trouver la maison idéale relevait tout simplement de la science-fiction. Par contre, des terrains il y en a aux environs, il suffit de trouver la bonne opportunité. De fil en aiguille, le bon et brave Carlos a dégotté 2 fois des terrains pas loin de notre maison (200 à 300 mètres dans la même rue) en causant avec le populo. Dans les deux cas les affaires se sont soldées par l'échec: ici, un jour on vend, le lendemain on ne vend pas, le surlendemain on apprend que le reste de la famille, solidaire, ne veut pas vendre, ou bien le contraire; bref, ça rigole sec au pays du rhum et des grillades... Finalement la troisième tentative aura été la bonne: un terrain à 100 m. de Lacoco, prix convenable (moins de CH fr 5'000.-), une surface idéale (14m. de large sur la rue pour 53m. de profondeur – donc plus de 700m2) et un proprio à l'air décidé. Quelques tergiversations tout de même, because le terrain appartenait toujours à la mère du vendeur, décédée 3 ans plus tôt et dont les papiers de décès et de succession n'avaient pas été tenus à jour. Qu'à cela ne tienne: ici on peut toujours s'arranger à postériori. Seul hic: la succession devait s'opérer entre 6 frères et soeurs, dont le seul vivant à Margarita était le vendeur... Donc il a fallu retrouver tout le monde, obtenir leur agrément, réunir leurs papiers et signatures, s'arranger avec le notaire et les registres! Une aventure rigolotte comme tout, surtout pour notre ami Carlos: c'est vrai, c'est quand même plus facile pour lui que pour nous, non?! Bref, ce fut fait et bien fait, de sorte qu'il n'y a maintenant plus qu'à attaquer les plans et autres devis de construction.

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Un brin de vie quotidienne
Dans les Caraïbes, la base de l'alimentation se consomme en grillades. La Parillada, en espagnol, est dans toutes les demeures et bien souvent dans la rue. De la big grille montée sur une place de travail prévue à cet effet dans la cuisine (c'est le cas chez les Ramsouille's) au petit barbecue des familles qu'on entrepose à la plage ou sur le balcon, en passant par le bidon renversé surmonté d'une grille de chantier, partout et toujours on a droit au fumet odorant d'une viande qui grésille en plein air; un retour aux sources en somme, au temps où le feu était le moyen traditionnel de cuire son alimentation ! Bien entendu, il y aura toujours besoin d'une cuisinière ou d'un four pour faire dorer sa pizza surgelée ou chauffer sa boîte de petits pois, mais en ce qui nous concerne, nous, immigrés sous le charme de l'exotisme, on se tape 5 jours par semaine en moyenne des grillades, et dans certains cas on se fait même chauffer la grande casserole sur la grille. A noter pour les puristes: le mot "Barbecue" est l'anglicisme de l'espagnol "Barbacoa", mot de langue caraïbe (pratiquée par les Indiens du même nom) qui engendra également "Barbaque" et qui fut retenu dans les langues européennes par les boucaniers. Petite galerie appétissante.

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Papa monte sa société
C'est le 16 juillet 2003 que Papy a enfin constitué sa société, sous le nom de NEMOSPHERE C.A., comme en atteste l'Acta Insular, la Feuille d'Avis Officielle de Margarita. Une société au capital de 50 millions de Bolivars, ce qui permet, avec les buts déclarés de la SA, de voir venir et de palier à toutes les activités professionnelles possibles: édition, services, commerce, tourisme, import-export, etc. Maintenant il y a donc du pain sur la planche !

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Un brin de vie quotidienne...
Un des aspects folkloriques de la vie locale sont les pannes de courant inopinées et le rationnement d'eau. Il faut savoir qu'ici tant l'eau que l'électricité sont importées du continent et que, dès lors, l'île est totalement dépendante du Venezuela. Il serait bien plus simple d'installer une centrale électrique et une usine à désaler l'eau de mer... certes, mais il semble que la politique entre ici en jeu: en effet, tant que l'île dépend du continent il lui est impossible de briguer l'indépendance ! Or il faut savoir qu'hormis les possessions françaises, la plupart des îles des Caraïbes sont aujourd'hui devenues indépendantes. De plus, Margarita bénéficie déjà d'une autonomie importante, avec ses port et aéroport internationaux, son parlement, son économie basée sur le tourisme, etc. Depuis plusieurs années, et malgré des pluies parfois diluviennes comme dans tous les pays tropicaux, la sécheresse frappe le pays. Conjuguée à des fuites importantes dues à des canalisations en piteux état et à l'indiscipline de la population qui gaspille tant et plus, cette sécheresse a conduit le gouvernement à rationner "manu militari" l'eau dans tout le pays. A Margarita, le problème est encore aggravé par le fait qu'en périodes de vacances les nombreux visiteurs augmentent considérablement la consommation de l'île. On se retrouve donc avec quelques journées d'interruption d'eau dans la semaine, parfois 1 seul jour, parfois 3, ce qui, si on ne sait pas gérer l'eau contenue dans notre réservoir de 25'000 litres, a parfois des répercussions désobligeantes. Depuis la fin des vacances d'été la situation s'est stabilisée et nous gérons parfaitement le rationnement. Et puis, le cas échéant, il reste la piscine, dans laquelle nous pouvons puiser pour nos besoins de base...
Quant aux pannes de courant, elles sont toujours subites et inopinées et on ne sait jamais combien de temps cela peut durer. Parfois 3 minutes parfois 5 heures (le maximum jusqu'ici); parfois plusieurs fois par semaine, parfois pas plus d'une dans le mois. On est toujours enragés lorsqu'elles surviennent, toujours hystériques lorsque le courant revient. On mesure alors à quel point on est peu de choses sans eau ni électricité. Une réalité que l'on a bien perdu de vue depuis l'Europe et qui, paradoxalement, fait du bien: on se sent à nouveau exister comme des être humains et non plus comme des numéros abonnés aux Services Industriels!

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Papa achète une arcade pour son bureau
C'est le 26 juin que Papa a acheté son arcade pour monter son bureau et créer sa société. Après avoir porté son choix sur la ville voisine de Juan Griego, joli petit port à 10 minutes de la maison, il a jeté son dévolu sur un très mignon petit centre commercial couleur ocre au type un peu provençal. Situé en plein coeur de la ville et à 100 mètres de la mer, le centre de "La Fragata" (la frégate) est tout neuf et superbement positionné.

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On débloque les containers !
Partis du Havre le 26 avril les 2 containers – un 40 pieds (60m3) pour les affaires de toute la famille, et un 20 pieds pour la Range Rover – doivent arriver le 10 mai au port de Margarita. Après quelques contretemps naturels dans ce genre de "business": mauvaise adresse sur le BL (sorte de quittance dont l'original sert à dédouaner le container), donc le faire modifier in-extremis depuis les bureaux de la compagnie à Caracas; date d'arrivée repoussée car, semblait-il, les containers ont raté le bateau au changement d'aiguillage à Trinidad et Tobago; puis non, en fait ils arriveront bien le 10 mai, on ne sait pas trop par quel miracle, vu qu'ils devaient prendre le prochain bateau à 1 semaine de là; puis non encore, finalement ils arrivent en avance! Ils sont à Margarita dès le 9 au soir. Bon, maintenant il s'agit de les en faire sortir... Et là commence la course contre la montre car, contractuellement, le client bénéficie de 10 jours payés pour dégager son fourbi. Ensuite, c'est les centaines de dollars qui commencent à sortir: tant pour chaque jour d'immobilisation du container, pour le stockage dans un entrepôt douanier, pour chaque déplacement, pour la location de la grue élévatrice, etc. Pour simplifier: les papiers de la famille sont encore sous le statut "Touriste", qui ne permet pas de faire entrer tout un déménagement, alors il faut rédiger une facture bidon, avec plus ou moins le contenu et la valeur des containers, et faire entrer le tout comme négoce au nom d'une société locale, et payer 1% du montant déclaré (pas besoin de dire qu'ils ne vont pas se casser la tête à ouvrir un 40 pieds juste pour contrôler 3 lampes de chevet et un presse-purée). A noter que ce procédé du moindre coût a pu se faire grâce au statut hors-taxe de l'île. Sinon les impôts auraient méchamment palpé! Reste le problème de la Range qui, entrée comme accompagnement de touristes, doit impérativement ressortir du pays sous 3 mois. Mais ceci est une autre histoire, et d'ici là... De fil en aiguille et de jours d'angoisse en jours d'angoisse, la Range sort le 31 mai et, le jour anniversaire de Papa – 5 juin – le grand container sort de douane. Posé sur un camion, il arrive devant la maison, et là, devant toute la rue ahurie (c'est pas tous les jours!), 5 jeunes gars descendent un à un les 600 cartons du mobilier Ramsouille, sans oublier la moto, bien à l'abri dans sa caisse en bois. 5 heures de transpiration pour tous, mais quand le camion s'en retrourne et le portail se ferme enfin: LA DELIVRANCE! Et l'amas de cartons à déballer et ranger n'a pas déplu à tout le monde....

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Réunion définitive de la famille
Le 24 mai 2003, Isa et les poulets débarquent à leur tour à Caracas après un vol sans (trop) d'histoire. Papa a fait le voyage depuis Margarita pour venir les chercher. Il faut dire que la quantité de bagages est assez impressionnante: entre autres tout ce qui ne pouvait pas être embarqué dans les containers because délais trop courts (par exemple la chaîne B&O), ainsi que plein de matos utile commandé par Papa à la dernière minute (genre rallonges et prise électriques en 220 V.). Puis juste le temps de changer de terminal et sauter dans l'avion pour Margarita. Quelques 35 minutes de vol, il est alors 19h. QUI est à l'arrivée, QUI... QUI attend la petite famille avec le pick up Ford ? Eh oui: Carlos! Encore un trajet de 15 minutes pour rallier la maison, puis une bolée de spaghouzes bolos, puis une lampée de rhum de bienvenue, puis le tour de la maison par Isa et les poulis, tous ahuris, fascinés et éreintés, puis dodo!

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Mireille débarque à son tour
C'est le 5 mai que Mireille débarque à son tour à Caracas. Papa vient la chercher à l'aéroport. Contre toute attente, étant donné son état de santé, le voyage s'est parfaitement bien déroulé. Trajet en taxi jusqu'à l'hôtel Cristal, en plein coeur de l'artère commerçante bien nommée Sabana Grande. Papa loge dans le grand penthouse de Laurent, avec ascenseur in the corridor et vue plongeante sur toute la ville. Papa et son copain ont écumé tout Caracas pour trouver cet appartement de rêve quelques semaines auparavant. Papa et sa ManMan restent une semaine à Caracas, histoire de changer un peu de blé au black et d'expédier 2 ou 3 affaires administratives. Départ pour Margarita le 12 mai par le ferry, because les bagages trop maousses de Mireille. A l'arrivée d'un trajet de 5 heures sans histoire, le lecteur se demande QUI peut donc bien venir chercher les Ramsouille's au terminal ? Ce bon Carlos, bien entendu... Il faut suivre un brin quand même! Mireille a les yeux en boules de loto en découvrant le paysage de son nouveau pays, qu'elle n'a jamais vu ni d'Eve ni des dents. La chaleur colle la chemise au dos et le falzar au siège. La conversation dans la voiture se déroule en espagnol, because entretemps Papa a bien appris avec... Carlos! A l'arrivée, Mireille n'en croit pas ses mirettes devant la magnifique maison. Et là, les cocos, c'est un nouveau chapitre qui s'ouvre...

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Papa achète un pick up
Comme il fallait à la famille une seconde voiture, Papa se met en chasse et hésite entre les Camaro 1972, les Dodge Challenger et autres Chevrolet Grand Blazer. C'est qu'ici on est au royaume des véhicules américains d'antiquité. Si la majorité des modèles datent des années '70 et '80, la plupart dans un état proche de la décomposition, certains sont plus anciens et, paradoxalement, en meilleur état because placement intéressant. Courant avril 2003, le choix de Papa se porte finalement sur une occasion qui ferait faire des cauchemars à un collectionneur du genre: un pick up Ford 1949, entièrement remis à neuf, avec air conditionné, intérieur cuir 2 couleurs, direction assistée, changeur CD (4HP-180 watts), jantes allu taille basse, peinture rouge d'origine, moteur (refait) de moins de 60'000 km. et avertisseur d'origine (ça vaut la corne de brume!). Le tout pour un prix qu'il serait parfaitement indécent de donner ici, mais qui ferait s'éclater de rire un Ecossais sans le sou ! Galerie photos.

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Papa arrive définitivement
Après 2 aller-retours nécessaires pour baliser le terrain, Papa finit par s'envoler pour la dernière fois le 23 avril. Une petite semaine à Caracas, histoire de régler quelques affaires courantes, et hop, cap sur Margarita, où la belle maison familiale l'attend. Avant de Partir, Papa a organisé le déménagement et expédié les containers. Papa arrive donc à Margarita chargé comme un mulet – autant profiter des 2 valises de 26 kg autorisées pour les vols transatlantiques – par le ferry, because le poids de ses bagages ne lui aurait pas permis un vol local, limité comme de coutume à 20kg. Carlos est à l'arrivée avec la voiture, et en avant pour LACOCO. La première nuit et les jours qui suivirent furent d'anthologie: cette énorme maison, avec un bête matelas par terre (prêt de Carlos) pour tout mobilier et une assiette pour toute vaisselle (prêtée par Carlos), tenait à la fois de l'aboutissement d'un rêve et du camping d'adolescent. De plus, Papa bafouillait 3 mots d'espagnol et ne connaissait quasi rien de l'île si ce n'est les sites touristiques. Mais là, tout à fait exceptionnellement, l'ami Carlos fut un guide idéal, autant qu'un soutien moral et linguistique de qualité...

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Une maison pour la famille
Fin février, Papa arrive enfin à Margarita, après 15 jours passés à Caracas chez son copain Laurent, dans un appartement dantesque d'une banlieue nomée El Valle où l'on entend les coup de feu toutes les 15 secondes. Mais comme disait Dostoïevski: l'homme s'habitue à tout, s'pas?! En pleine période carnavalesque, l'ami Luini était chargé de repérer une maison, avec cahier des charges des plus flous: une grande bâtisse pour toute la famille, proche de la ville de Juan Griego si possible, d'un prix proche des plus jolies maisons du moment. En moins de temps qu'il n'en faut à Yul Bruyner pour se faire la raie au milieu, Luini a visité et sélectionné. Deux maisons, sous toutes les coutures, sur une cassette vidéo. A la première projection, je sais que c'est elle ! Le style, l'emplacement, la taille, le prix... Luini a tout compris et Papa ne l'en remerciera jamais assez ! 450 m2 habitables, 4 salles de bain, air conditionné partout, piscine, jacuzzi, 5 chambres et un dressing, des terrasses à ne savoir qu'en faire, jardin, place pour 3 ou 4 voitures, portail télécommandé, etc. Quelques verres de rhum pour fêter ça, une nuit plus courte que la jupe d'une péripatéticienne en pleine canicule sur un trottoir d'Afrique noire, et rendez-vous était prix avec le proprio: un dénommé Carlos, qui allait faire partie intégrante, avec toute sa famille, de la nouvelle vie des Ramsouille's. Le lendemain l'affaire était entendue, le 10 mars le contrat signé et le 31 mars le montant soldé. La quinta LACOCO appartient désormais aux Ramsouille's! Galeries photos: avec visite de l'extérieur et de l'intérieur.

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