En guise d'introduction à mes pages, un petit texte invitant à la réflexion...
Imaginez un monde où le mariage n'existerait pas, où les femmes décideraient de tout, où la liberté sexuelle serait la règle et où régnerait le communisme. Vous pensez peut-être au Tibet? Non il s’agit des Mosos.
Il s’agit d’une ethnie de chinois irréductibles répartie dans une soixantaine de villages à 2700m. d’altitude au sud-ouest de la Chine.
Ils ne connaissent tout simplement pas le mariage. C’est un monde sans père ni mari. Chez les Mosos l’absence de mariage va de pair avec la liberté sexuelle. Les adultes sont libres d’avoir autant de partenaires qu’ils le désirent. Quand des couples se forment, ils continuent à habiter près de leur mère respective et se fréquentent par le biais de visites. Les femmes ont souvent un amant “officiel” préféré qui a le droit de dormir et manger dans sa famille. Les autres étant des amants de passage. Les règles sont strictes et exigent que ce soit toujours l’amant qui se rende auprès de sa dulcinée. Cela étant, les 2 partenaires peuvent vivre d’autres aventures. La liberté sexuelle se traduit par des visites dites “furtives”.
La nuit les hommes attendent sous les fenêtres des belles la permission d’escalader la paroi. Ils devront impérativement repartir avant l’aube. Il arrive que parfois plusieurs de ces messieurs se retrouvent au même endroit. C’est alors la femme qui choisit celui qui lui plaît le plus.
Les enfants sont toujours élevés dans la famille de la maman, car la communauté Moso est profondément matriarcale. Comme les couples ne vivent jamais ensemble, les cellules familiales sont dirigées par une femme, généralement l’aînée. Elles sont composées de la descendance de la matriarche, de ses éventuels frères et sœurs ainsi que de la descendance de ses sœurs. Les femmes mosos assurent aussi la majeure partie des tâches, ce dont elles sont fières. Elles affirment en riant “qu’ainsi les hommes restent en forme la nuit pour nous rendre visite”.
Par contre le frère de la maman d’un enfant doit entretenir ses neveux et nièces jusqu’à et y compris ses études. Et cela passe avant son propre entretien. En somme il reprend le rôle du père car souvent celui-là ne revoit pas ses enfants.
Chaque famille possède un patrimoine commun géré par la matriarche.
Cette société rappelle celles qu’imaginaient les philosophes des Lumières dans leurs “mythes de l’âge d’or”. Elle a été découverte il y a quelques années seulement par les anthropologues chinois. Le gouvernement chinois a essayé mais n’a pu leur faire changer leurs coutumes, mais pourra-t-elle conserver ses traditions? Depuis peu, une route mène à ces villages éloignés et le gouvernement y a implanté une école où il distille sa vision du monde. Avec l’électricité, la première télévision a aussi fait son apparition. Les filles commencent à regarder les robes de mariées des pubs.
Cette région est à la frontière du Tibet et d’ailleurs physiquement les Mosos s’approchent plus des Tibétains que des Chinois, ceci explique peut-être cela.

(Extrait du documentaire “Un monde sans père ni mère”).

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