Petits travaux

Voilà, mes tableaux sont tous posés, tout est donc installé. Ce qui ne veut pas dire que c’est définitif mais on verra ça après mon opération. Il manque peut-être encore une piscine et un jardin amazonien, mais c’est pour un peu plus tard...

Le bananier, suite

Mon nouveau bananier s’appelle “El Gringo”. Car, Gilbert je sais que tu n’es pas loin. Je suis sûre que tu es revenu par ici, enfin dans les Andes.
On ne se doutait pas, au Passage de la Radio 5, qu’un jour j’y serais aussi!
Gilbert, anarchiste dans l’âme, rêveur, passionné, croyant à l’impossible et le réalisant sans jamais avoir de fric, s’attachant tout le monde. Simple, authentique, pas fier, bien que connaissant de grands savants du CERN.
On ne se voyait pas très souvent mais toujours très intensément. Et quand on m’a emmené d’urgence à l’hosto, tu as attendu, avec Lud, depuis mon malaise jusqu’au départ de l’ambulance, en me parlant. Tu aurais pu retourner chez toi une fois les urgences appelées, mais non.
J’ai aimé tes amis, tes Fiestas avec un grand F, toujours enfumées et arrosées à dombe, tes fils, ta mère, ton mariage dingue à Satigny, ton idée de percer le mur de nos appartements pour mieux communiquer...
Toi tu aimais l’Amérique latine et particulièrement la Bolivie. Tu as aimé V.P. bien après en être séparé, tu as aimé le pays, ses indiens, sa musique surtout, et moi Gringo, je t’aimais....

Les restos du cœur

Ici, les restos du cœur existent, ils sont a la escondida. Je m’explique.
Un jour vers 13h, heure de la sieste du chien de garde balrog, je vois un merle perche sur l’assiette de ses granulés, en train de croûter tranquillement. le chien, couche sur le dos, les quatre fers en l’air, entrouvre un oeil et regarde l’oiseau un moment, puis referme l’oeil et repars dans les bras de morphée. parce que bon, il a bosse la nuit et la sieste c’est intouchable dans ce pays. et le merle a mange quelques grains et quand ils étaient trop durs il les trempait dans l’assiette d’eau. trouvant sans doute que ce resto gratuit n’était pas si mal, il revient le soir et 2 ou 3 fois dans la journée. il se pose sur la parrilla et regarde si tout est a peu près tranquille et le chien endormi ou cache. un jour il a même amène un copain ou copine. peut-être était-ce un conjoint ou conjointe pas certain(e) des absences répétées de l’autre et celui-ci a-t-il du justifier celles-ci. enfin ça c’est leur histoire...
Un autre soir que j’étais assise a la cuisine, le chien aussi, je le vois regarder vers ses assiettes. il y avait un chat en train de piquer tranquillement ses grains. il n’a pas bouge. le chat pas gêné, continuait de manger, tranquille. après 5 minutes le chien va quand même vers le chat et lui tourne autour. celui-ci ne bouge toujours pas et continue de manger. puis le chien vexe que l’autre l’ignore lui tourne autour en aboyant, et le chat, comme chez lui, croûte toujours tranquille! jusqu’au moment ou le chien s’enhardit et le renifle sur la tête. alors là le chat en a marre et lui colle une baffe!
Le chien interloque, il est quand même chez lui, l’aboye de plus belle et le chat tout tranquillement, ayant assez mangé, s’en va vers le portail, le chien le suivant ou le précédant en aboyant, mais le chat en a certainement vu d’autres et passe tranquillement a travers les barreaux. le chien pas content de ne pouvoir l’impressionner ou le suivre s’enrage mais un peu tard et crie de dépit. Un autre soir Isa a même vu un chaton venir aussi.
Ici a margarita celui qui a, doit aider les autres....

Sauvetage

Ceci mérite d’être conté car...
C’était en 2003.
Ça se passait dans la piscine de la Tortuga (anciennement Lacoco) un jour que tarass et la pipette se royaumaient. la pipette alors bien petite se cramponnait au bord et avançait comme ça, tarass nageottant a ses cotes, car a l’époque il ne nageait pas encore comme un poisson. la pipette se lâche et coule. j’étais dans la cuisine a lire. affolé tarass hurle en pleurant: la pipette se noie! la pipette se noie... et de suite après avoir crie tarass va sous l’eau et attrape sa soeur et la remonte!
Isa est sortie de la maison comme une bombe et moi entre-temps, je m’étais levée le plus rapidement possible, mais bon.
Je lui ai dit: tu te rends compte que tu as sauvé ta soeur? c’est super, tu es un brave frère, courageux; et l’ai félicité. Je lui ai promis une médaille de sauvetage.
Je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’enfant capable de ce sang-froid car il devait avoir 3 1/2 ans!!! et il a d’ailleurs réitéré quelques temps plus tard car la pipette aimait bien aller dans la piscine sans ses manchettes! C’était vers l’escalier et lui en tout cas avait son fond, mais quand on sait qu’un enfant peut se noyer dans 20 cm d’eau...
C’est pas beau ça?

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