Pour les visiteurs de la famille Ramsouille, ces quelques notes concernant le Venezuela auront certainement une petite utilité, même si les conseils prodigués sont à prendre avec des pincettes, car tout dépend de l'endroit où vous vous trouvez et surtout avec qui – en ce qui concerne les usages, par exemple, les Margariteños sont largement plus cools étant donné le mode de vie plus relax qu'ailleurs.
A la plage

Pour les femmes, pas de seins nus, sauf si vous êtes entre vous sur une plage déserte. Par contre, vous pouvez vous mettre un string sans souci du qu'en-dira-t-on, vu que toutes les femmes, des plus minces aux plus balaises ne font aucun complexe de leurs fesses. Si vous changez votre maillot sur la plage, il est hors de question que vous laissiez apparaître quoi que ce soit, même pour un court instant. Cela peut être considéré comme un manque de respect grave, surtout s'il y a des enfants dans le secteur!
A table

Ne pas s'installer à table torse nu, dire permiso lorsque vous vous installez à une table où d'autres personnes sont déjà en train de manger, ou lorsque vous vous levez de table. Bon appétit se dit buen provecho. Vous pouvez répondre la même chose ou dire igualmente, (de même). Enfin, il n'est pas très bien vu de saucer son assiette avec du pain, et de la laisser nickel. Vous donnez l'impression d'être mort de faim, où de ne pas avoir été servi suffisamment.
Bestioles
Le Venezuela, comme tous les pays tropicaux, regorge de petites bébêtes rigolottes. Si le risque peut parfois être réel, il importe de pas trop baliser: avec un peu d'attention et de précautions, on évitera pas mal de désagréments!

Scorpions et araignées. Pas d'inquiétudes à avoir de ce côté-là. Si leurs piqûres sont réputées pour être douloureuses, elles restent généralement sans danger. Les mygales restent des arachnides tranquilles, pas agressifs du tout. Elles avancent doucement et ne vous importuneront pas. On en voit de temps en temps, assez rarement tout de même. Quant aux scorpions, on en a déjà éclaffé 2 dans la maison, pas très gros et, nous a-t-on assuré, pas dangereux... Mais ça fait quand même mal y paraît! Toutes ces bestioles ont évidemment peur de l'homme, et aiment particulièrement se planquer dans de vieilles affaires, des cartons ou des tissus abandonnés dans des coins. Donc vigilence et tout va bien.
Anguilles électriques: Appelées sur place temblador, leur décharge électrique est assez puissante, et si elle n'est à priori pas mortelle, vous risquez d'en prendre une deuxième dans la foulée si un congénère de la 1ère anguille se trouve dans les parages. En général, on trouve ces animaux en quantité non négligeable dans les eaux stagnantes et troubles d'où émergent de gros rochers de granit. Ce sont donc des coins à éviter pour la baignade. Choisissez en règle générale des endroits peu profonds, avec du courant, aux eaux claires et aux fonds rocailleux.

Serpents. Vous trouverez au Venezuela une bonne quantité d'espèces mortelles. Pourtant, ici encore, les précautions sont faciles à mettre en pratique, et les accidents avec les touristes sont extrêmement rares. D'une part, sachez que l'on ne trouve les serpents qu'en campagne, en générale en dehors des sentiers battus. Comme la très grande majorité des visiteurs ne partiront pas à l'aventure dans les sous-bois tropicaux, le risque s'arrête donc à la case départ. Pour ceux qui partiront en expédition, ils seront accompagnés d'un guide local, armé de son inséparable machette et prêt à découper en rondelles tout indésirable qui chercherait à faire de l'obstruction. A Margarita il n'y en a théoriquement pas de venimeux, mais il semblerait que des petits malins en ont eu rapporté du continent. Alors méfiance quand même, surtout par temps humide car la pluie les chasse de leurs trou. La Criolina est un très bon répulsif si vous campez sur la plage; vous trouverez ce produit en vente dans les petits supermarchés.

Jejen. Ce petit moucheron, appelé aussi puripuri, est très vorace. Il ne se manifeste que dans la journée et on ne sent généralement que très faiblement sa piqûre, mais les démangeaisons qui suivront peuvent être redoutables. On ne le trouve que dans quelques régions, et notamment en Grande Savane, près de certains points d'eaux. Les produits répulsifs que vous utilisez pour les moustiques sont inefficaces contre eux. Pour vous protéger des agressions: achetez (au Venezuela) de l'huile pour bébé, de marque Johnson par ex., en épicerie ou pharmacie, ainsi que des ampoules injectables de vitamines B (en pharmacie aussi), mélange qui doit être du style B1, B6, B11 ou à peu près. Mélangez le tout dans le flacon d'huile (le produit rose reste en suspension en surface de l'huile, mélanger avant usage), et gardez le à portée de main pendant tout votre séjour en Grande Savane. Passez en sur votre peau dès que vous soupçonnez l'existence de ces petites bêtes.

Piranhas. Ce redoutable poisson se trouve dans tous les grands fleuves du pays, à l'exception des fleuves du plateaux guyanais (la Grande Savane). Si de nombreuses espèces existent au Venezuela, elles sont en général inoffensives. Toutefois, en saison sèche, certaines rivières voient leur débit diminuer notablement et les poissons se retrouvent alors en surpopulation, et affamés... Ce cas est à considérer en particulier dans les llanos, les grandes plaines centrales du pays.
Ne laisser pas passer l'occasion de pêcher ce délicieux poisson. Pour l'attirer, il vous suffit de battre l'eau avec une branche. Plus vous ferez de bruit et de remous, plus nombreux seront les poissons...
Raies. On s'en méfie dans les fonds sableux, en eau douce uniquement. Sa queue vous infligera sur le dessus du pied une blessure cruelle, et le venin vous fera souffrir pas mal. D'autre part, la gangrène risque de prendre le relais ! Tout un programme, que l'on évitera en prenant soin sur les fonds sableux de rester en chaussures (de sports et légères si possibles, pas des bottes évidemment...). Les raies sont censées se rapprocher du bord en fin d'après-midi principalement.

Fourmis. C'est petit, mais c'est pénible, surtout quand elles sont en nombre. Et puis certaines fourmis peuvent être agressives. La plus connue d'entre elle est la "casadora", la chasseuse. Elle mesure un bon centimètre, se déplace en générale seule, et peut sans raison s'en prendre à votre cheville, qu'elle abandonnera après 4 ou 5 piqûres. Qand elles sont une dizaine, ça commence à devenir assez désagréable! Il y a aussi de petites noires qui s'attaquent aux pieds, dont les morsures brûlent littéralement et démangent plusieurs jours. Pour se venger, Papa se régale d'une sauce aux piments d'Amazonie façonnée avec des têtes de fourmis géantes (entre 3 et 5 centimètres) appelées "bachaco"!
Crocodiles. L'espèce la plus répandue est le caïman à lunettes, espèce ne dépassant que rarement les 2 mètres. Ils sont nombreux et on les trouve un peu partout. Ils restent toutefois sans danger pour l'homme, qu'ils fuient à vue. Le caïman de l'Orénoque est quant à lui une espèce dangereuse, ce qui explique sa rareté (ils ont étés exterminés). Sa taille pourrait dépasser les 6 m ! Dans les grands fleuves, la rare présence des quelques exemplaires restant est généralement connue des indiens ou créoles vivant dans le secteur. Ces caïmans choisissent généralement un territoire assez éloigné des villages. On ne parle jamais d'accidents avec ce type d'animaux au Venezuela et personne ne semble s'en inquiéter. Evitez toutefois de tenter le diable en traversant un grand fleuve à la nage ou en vous baignant dans des coins isolés, aux eaux troubles et stagnantes...

Moustiques. Il vous faudra apprendre à faire avec. Eh oui ! Toutefois, pas d'inquiétude, s'ils sont souvent présents, on n'en trouve pas partout. Dans certains endroits, ils seraient même moins nombreux que dans certaines régions d'Europe. Les meilleures armes: le ventilateur en direction du lit, car les moustiques sont trop légers pour lutter contre les courants d'air. Sinon les plaquettes électriques, les spirales et autres bombes sont elles aussi assez efficaces, vous en trouverez dans toutes les épiceries. Les produits répulsifs (repeliente), style aérosols pour la peau, sont en Europe assez coûteux. Vous pourrez en acheter facilement une fois sur place, bien moins chers, dans toutes les pharmacies et épiceries.
Pour le reste, conseils habituels: éviter les coins et les vêtements sombres, etc. D'une manière générale, à Margarita on s'habitue vite aux quelques piqûres quotidiennes, qui ne sont pas très virulentes et dont la démangeaison s'atténue d'ordinaire assez vite.

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Conduite
Avant de prendre le volant comme un grand, le visiteur serait bien inspiré de lire les quelques notes aimablement mises à sa disposition ci-dessous. Conseil d'ami afin d'éviter toutes sortes de désagréments comme para ou tétraplégie:

En préambule, il est bon de savoir qu'ici un permis de conduire s'obtient généralament en quelques heures à l'aide de quelques Bolivars et d'un GPI (gentil petit intermédiaire). La fraude est tellement institutionalisée que le tout se négocie devant les portes des bureaux d'examens, sous le nez des gardes, inspecteurs, flics et autre personnel administratif... Donc, sur les routes, il est toujours bon de savoir que pas beaucoup d'usagers ont vu la couleur d'un examen de conduite!
Curieusement, pourtant, on peut dire que les gens ici conduisent plutôt bien: pas ou peu d'accidents, vitesse très réduite et surtout grande prudence. D'une manière générale, on dira qu'à l'inverse de l'Europe, les gens ont une conduite faire-play et responsable. En revanche, le piège, c'est l'interprétation très "locale" du code de la route, qui répond – théoriquement – aux normes américaines...
Feux rouges: Ils sont généralement forcés ou grillés, surtout s'il n'y a personne en face. La nuit, les feux rouges quels qu'ils soient sont allègrement grillés, parfois même sans ralentir s'ils sont sur une artère principale. Le conseil d'ami serait donc de ralentir... aux feux verts !
Clignotants: Souvent détraqués sur les nombreuses voitures en mauvais état ou datant un peu, ils ne sont généralement que peu utilisés. Comme il fait toujours beau, que tout le monde roule la fenêtre ouverte, il est bien plus simple de sortir le bras par la fenêtre pour indiquer à la personne qui vous suit que vous allez changer de file ou tourner, en donnant la direction du doigt. Ce geste est très respecté dans tout le pays mais il faut être sacrément attentif!
Feux de détresses: Remplacés par d'amples mouvements du bras à la fenêtre. Vous devrez ralentir en faisant les mêmes mouvements à l'attention du véhicule qui vous suit et ça marche très bien, même sur les autoroutes.
Triangle: Pour signaler un accident ou un véhicule en panne gênant le passage, vous devez arracher une branche ou une grosse touffe d'herbe que vous positionnerez en amont et en aval du problème. Plus la branche est grosse, plus l'encombrement est important ou dangereux. Dans ce dernier cas, positionnez plusieurs balises en les rapprochant du milieu de la route au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'encombrement. Quand la voie est dégagée, les balises sont généralement abandonnées au milieu de la route. Avec un peu d'expérience, on reconnaît leur utilité à leur fraîcheur...
Conduite à droite: Remplacée à chaque fois que c'est possible par la conduite au milieu de la route, ce qui permet d'éviter les trous de la chaussée, généralement en bordure, et les passants (attention à ces derniers, ne prenez jamais un virage à la corde).
Panneaux, bandes de signalisations: S'ils sont existant, personne ne s'en occupe, tout le monde s'en fout et préfère la conduite à vue et au "feeling".
Priorité: Normalement, le premier véhicule se présentant au carrefour a la priorité. Pratiquement, le véhicule le plus gros, ou le véhicule en plus mauvais état étant donné qu'il s'en foutra de se faire écrabouiller en cas de choc. Ne pas oublier que même si la RC est obligatoire, peu de gens s'en soucient et que donc, en cas de collision, les frais seront pour votre pomme!
Accidents ou accrochages: Pour que l'assurance joue, il faut qu'un constat soit établi sur place par la police de la route. Personne ne touche donc les véhicules jusqu'à son arrivée, ce qui peut donner lieu à des embouteillages importants pour de petits accrochages.
Etat des routes: Il existe de très bonnes routes, des routes bourrées de trous, des routes glissantes, de bonne routes avec tout à coup une zone complètement défoncée, des routes avec des zébus qui traversent, etc. Vous devez donc vous fier à la conduite du véhicule qui vous précède, qui connaîtra tous les déboires avec 100 ou 200 mètres d'avance et vous permettra de les éviter. Par exemple, si vous voyez qu'au loin (il y a beaucoup de grandes lignes droites), un véhicule zigzague pas mal, cela doit probablement vouloir dire qu'il est en train d'éviter les nombreux trous de la chaussée, s'il roule à gauche, c'est que la partie gauche de la chaussée est en meilleur état.
Contrôles: Appelés "alcabalas", ils sont très fréquents dans tout le pays. Vous devez ralentir et passer doucement devant ce poste de police improvisé, en allumant votre plafonnier intérieur s'il fait nuit, en descendant la vitre si elle est fumée. S'il l'on ne vous fait pas signe, continuez, sinon garez vous pour répondre aux questions. Soyez souriant, ne vous énervez pas si l'on vous ennuie, ça serait considéré comme un signe de faiblesse.

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Galanterie
Encore en usage au Venezuela. Levez vous pour laisser une place à une femme ou à une personne âgée dans les transports en commun, tenez lui la porte, allumez-lui la cigarette qu'elle vient de sortir, payez toutes les additions lorsque vous sortez avec elle.
Hygiène

Vous êtes censé vous laver le matin et le soir, utiliser du déodorant après, vous changer après. L'étranger a la fâcheuse réputation de ne pas prendre soin de lui, et il est vrai qu'il est courant de croiser des touristes étrangers dégageant une odeur assez prononcée... Les vénézuéliens sentiront cette odeur une bonne heure avant que vous ne vous en rendiez compte, et vous aurez vite fait de vous tailler une réputation d'enfer si cela devient une habitude: "viene el rompe grupo", voilà celui qui disperse les groupes, qui fait fuir tout le monde! Alors s'il vous plaît, un petit effort... N'oubliez jamais que vous êtes dans un pays tropical, et que vous n'êtes pas habitués à la chaleur parfois étouffante.
Petites politesses
Dire salud (prononcez "saloud") à une personne qui éternue, répondre gracias lorsqu'on vous fait cette politesse. De même, à l'apéro, santé se dit salud (prononcez salou, le d final ne se prononçant pas où très peu). Dites permiso lorsque vous demandez le passage (quelqu'un vous gêne), dites perdon lorsque vous bousculez quelqu'un, ou encore disculpeme (excusez moi).
Santé
Outre les peu probables Fièvre jaune, Paludisme (malaria) et autre Dengue (hémorragies cérébrales dues à un vilain moustique pas beau), reste les incontournables désagréments des pays tropicaux:

Tourista: vous devriez théoriquement tous avoir droit à des problèmes intestinaux, si vous voyez ce qu'on veut dire. Leur intensité dépendra de votre alimentation. Allez y doucement au début avec les "empanadas", "arepas" et autres produits locaux, généralement assez gras. Laissez votre estomac s'habituer doucement à cette nouvelle alimentation, et buvez de l'eau minérale (l'eau est généralement potable, mais fortement chlorée et pas très agréable). Remèdes: Ercefuryl + Imodium. L'un stoppe, l'autre soigne. Combinez les 2.
Infections: une piqûre de moustique que vous avez trop gratté, une coupure, tout cela est susceptible de s'infecter assez rapidement étant donné la chaleur, les bestioles, la mer et tutti quanti.
Les anxieux prévoieront donc une crème antibiotique pour se soigner localement, et des antibiotiques à large spectre pour si ça dégénère. Des anti inflammatoires pourront aussi leur être utiles si ça enfle. Si vous n'en avez pas, mangez de l'ananas ou de la papaye: c'est naturel, antiseptique et autrement meilleur!
Coups de soleil: attention au début, surtout sur les plages et les îles. Une demie heure de soleil suffira à vous gâcher 4 ou 5 jours de vacances. Les flippés emmèneront carrément de l'écran total, mais le mieux est encore d'éviter de s'exposer. Le jus de tomate est aussi, paraît il, très bon pour les brûlures. Ne surtout pas oublier que le soleil est ici TROPICAL et que cela n'a rien à voir avec un soleil de Méditerranée, même en plein mois d'août...
Démangeaisons: si vous êtes vraiment trop piqués (au sens propre, bien sûr...), des anti alergiques pourront vous soulager!

Note: Le Venezuela n'est pas le tiers-monde et tout pourra aisément se trouver sur place, de la bombe anti-moustique au Baygon anti-blattes, en passant par les antibiotiques et autres pharmacopées indispensables. Par ailleurs, ici les soins sont GRATUITS (Merci Chavez).

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Sécurité
On va pas vous faire un cours là-dessus, vu que l'essentiel relève du bon sens le plus élémentaire. On notera toutefois que, confronté à une crise économique certaine, le pays en ressent bien entendu des conséquences au niveau sécurité. Vous pourrez voir en empruntant l'autoroute qui conduit à Caracas une multitude de "barrios", ces zones pauvres, construites sans ordre, en général sur les collines avoisinantes, reconnaissables à une multitude de murs de briques rouges et de toits en tôle ondulée. Il est bien évident qu'il ne faut pas trop tenter des gens vivant dans des conditions précaires, en étalant trop fortement son statuts de touriste aisé. En ville avant tout, et en particulier dans les grandes villes, il vous faudra apprendre à être discret, en rangeant bijoux ou montres coûteuses, et d'une manière générale en évitant de tenter de bien plus pauvres que vous (sacoche à la taille un peu trop gonflée par exemple, ou portefeuille bien épais que vous sortez pour payer un commerçant). Attention évidemment aux bains de foules ou bousculades ainsi qu'aux quartiers trop pauvres. Ces précautions valent en particulier pour la ville de Caracas, car dans les autres villes du pays, vous sentirez beaucoup moins l'insécurité, et en province, vous l'oublierez même totalement. Gardez tout de même ces habitudes, au moins pour ne pas heurter des personnes dont le niveau de vie est souvent bien inférieur au nôtre. Dans les régions pauvres, comme la côte orientale, et souvent même la côte en générale, les petits vols peuvent être fréquent si vous ne surveillez pas vos affaires. Vous n'aurez théoriquement pas à craindre de désagrément plus grave. Prenez l'habitude d'avoir un oeil sur votre voiture si elle est chargée, et évitez le camping. Enfin, pour détendre l'atmosphère, disons que vous vous rendrez compte par vous-même que la majorité des vénézuéliens, même s'ils sont pauvres, sont travailleurs, aimables et respectueux des affaires d'autrui.
Tenue vestimentaire
Elle tient une importance capitale au Venezuela. Il est important pour le touriste de se conformer à cette règle afin d'éviter de faire l'objet d'un jugement négatif, et pour obtenir un certain respect. Il est clair que l'on ne vous demandera pas d'être vêtus en tenue de sortie, mais l'on remarquera tout de suite que vous portez le même tee-shirt 2 jours de suite, que vous ne vous changez pas après la douche, que vous avez toujours le même maillot de bain, etc. Dans les grandes villes, évitez les shorts type shorts de plage. On vous refusera si vous êtes en short l'accès à certains immeubles de bureaux, l'accès aux églises et dans certains musées, comme l'accès aux bus de luxe. Se montrer torse nu peut être considéré comme un manque de respect, notamment au volant d'une voiture et dans la rue (sauf s'il s'agit d'une station balnéaire comme Margarita et que vous voyez que cela est toléré autour de vous).
On vous conseille d'emporter au Venezuela, outre des vêtements de plage, des shorts pas trop vieux, des bermudas en toile, des pantalons pas trop épais en coton, des chemises légères à manches courtes pour la journée, des chaussures légères ou de sport. Si vous ne voulez pas trop vous charger et si vous avez le temps de faire quelques courses, vous trouverez tout ce qui faut sur place, dans les couleurs du pays et généralement pour pas un rond.

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Transports
Ne cherchez pas la gare, il n’y a pas de trains au Venezuela ! Par contre, chaque ville et parfois même chaque village, possède sa gare routière. Vous y trouverez des bus pour les longs trajets, des taxis por puestos pour des trajets de ville à ville, des microbus, autobus à 24 places, et des bus de toutes conditions pour les longues distances.
L'avion reste souvent la meilleur alternative mais comme partout il faut en avoir les moyens. Le pays est très bien desservi en aéroports et il faut compter une centaine de US$ pour un trajet aller-retour sur n’importe quelle destination. Il y a plusieurs compagnies intérieures (Aeropostal, Avensa, Aerotuy, Laser, Avior, etc.), et les prix sont sensiblement différents de l’une à l’autre. Les avions sont très corrects, le service et le pilote aussi. Petite taxe à payer pour les vols intérieur.
Les bus desservent toutes les villes du Venezuela, sur des trajets approchant parfois les 12 heures (avec arrêts pipi-resto toutes les 2 ou 3 heures) et sont très économiques. Certains bus sont dans un état assez inquiétant et mieux vaut prendre, pour une même destination, la compagnie la plus chère, donc le meilleur service et le meilleur matériel. Par contre, les bus les plus luxueux sont équipés d’un air conditionné fonctionnant au max. donc prendre une liquette pour les frileux.
Les taxis "por puesto" sont principalement de grosses cylindrées américaines des années 70, dans un état proche de la décomposition mais pas chers et fort pratiques. La voiture démarre quand elle est pleine (5 places, 2 à l’avant, 3 à l’arrière), pour un parcours prévu à l'avance et souvent indiqué sur le parebrise. Le chauffeur connaît parfaitement la route, ses moindres irrégularités et ses moindres pièges. S’il devait tomber en panne, l’entraide entre chauffeurs aura tôt fait de jouer. On peut aussi "charteriser" le por puesto, c'est-à-dire l'utiliser pour soi tout seul, en payant le prix de toutes les places.
Les taxis sont plus chers que les por puestos et pas forcément mieux. Plus rapides cependant, il en existe de toutes les sortes, des légaux (on les reconnaît aux plaques d'immatriculation jaunes) aux illégaux, des luxueux aux plus destroy. Le prix se discute toujours car les compteurs sont inexistants, mais il y a parfois des tarifs plus ou moins fixes pour des trajets donnés.
Les microbus sont de petits bus de 24 places environ, ils sont bruyants, fatigants pour de longs trajets et à n'utiliser que pour de courts trajets entre villages. Très pratiques en ville, quand on connaît les lignes...
L'auto-stop est peu répandu dans le pays, sauf pour de petites distances entre villages. Il est plutôt vu comme un moyen d'entraide en cas de pépin que comme un moyen de transport.
Louer une voiture est facile et très cher: dégainez la Visa, on vous attend dans les aéroports et sur les sites touristiques! On commence à trouver des prix plus "autochtones" en sortant des sentiers battus.
L'essence par contre ne coûte rien ici, elle est considérée comme la moins cher du monde: à 70 Bolivars le litre de super, ce dernier avoisine les 2,5 cents US, soit quelques 2 centimes d'euros, ou 3 centimes suisses... Le prix varie en fonction du % d'octane, de l'ordinaire, de la super ou de la sans plomb.
Vocabulaire
Pour les hispanophones pur beurre, il est bon de savoir qu'au Venezuela on parle un espagnol plus près du vénézuélien que du castillan. Outre l'accent plutôt spécial (par exemple on ne prononce pratiquement jamais les "S" en terminaison, donc DOS se dit DOH, avec une sorte de "H" aspiré à la place...), ce sont bien les phrases et les formules qui diffèrent: il y a les mots espagnols franchement inventés, modifiés ou détournés de leur langue d'origine, puis les particularités "latinos", que l'on retrouvera dans les autres pays d'Amérique latine, les expressions locales et enfin les anglicismes plus ou moins modifiés (par exemple un bidon de peinture se dit souvent un "galone", du fait que bien souvent les bidons sont de la contenance du gallon américain).

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