|
||||||||||||||||||
Pour les visiteurs de la famille Ramsouille, ces quelques notes concernant le Venezuela auront certainement une petite utilité, même si les conseils prodigués sont à prendre avec des pincettes, car tout dépend de l'endroit où vous vous trouvez et surtout avec qui en ce qui concerne les usages, par exemple, les Margariteños sont largement plus cools étant donné le mode de vie plus relax qu'ailleurs. | ||||||||||||||||||
A la plage
|
||||||||||||||||||
A table
|
||||||||||||||||||
Bestioles
|
||||||||||||||||||
Conduite Avant de prendre le volant comme un grand, le visiteur serait bien inspiré de lire les quelques notes aimablement mises à sa disposition ci-dessous. Conseil d'ami afin d'éviter toutes sortes de désagréments comme para ou tétraplégie:
Feux rouges: Ils sont généralement forcés ou grillés, surtout s'il n'y a personne en face. La nuit, les feux rouges quels qu'ils soient sont allègrement grillés, parfois même sans ralentir s'ils sont sur une artère principale. Le conseil d'ami serait donc de ralentir... aux feux verts ! Clignotants: Souvent détraqués sur les nombreuses voitures en mauvais état ou datant un peu, ils ne sont généralement que peu utilisés. Comme il fait toujours beau, que tout le monde roule la fenêtre ouverte, il est bien plus simple de sortir le bras par la fenêtre pour indiquer à la personne qui vous suit que vous allez changer de file ou tourner, en donnant la direction du doigt. Ce geste est très respecté dans tout le pays mais il faut être sacrément attentif! Feux de détresses: Remplacés par d'amples mouvements du bras à la fenêtre. Vous devrez ralentir en faisant les mêmes mouvements à l'attention du véhicule qui vous suit et ça marche très bien, même sur les autoroutes. Triangle: Pour signaler un accident ou un véhicule en panne gênant le passage, vous devez arracher une branche ou une grosse touffe d'herbe que vous positionnerez en amont et en aval du problème. Plus la branche est grosse, plus l'encombrement est important ou dangereux. Dans ce dernier cas, positionnez plusieurs balises en les rapprochant du milieu de la route au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'encombrement. Quand la voie est dégagée, les balises sont généralement abandonnées au milieu de la route. Avec un peu d'expérience, on reconnaît leur utilité à leur fraîcheur... Conduite à droite: Remplacée à chaque fois que c'est possible par la conduite au milieu de la route, ce qui permet d'éviter les trous de la chaussée, généralement en bordure, et les passants (attention à ces derniers, ne prenez jamais un virage à la corde). Panneaux, bandes de signalisations: S'ils sont existant, personne ne s'en occupe, tout le monde s'en fout et préfère la conduite à vue et au "feeling". Priorité: Normalement, le premier véhicule se présentant au carrefour a la priorité. Pratiquement, le véhicule le plus gros, ou le véhicule en plus mauvais état étant donné qu'il s'en foutra de se faire écrabouiller en cas de choc. Ne pas oublier que même si la RC est obligatoire, peu de gens s'en soucient et que donc, en cas de collision, les frais seront pour votre pomme! Accidents ou accrochages: Pour que l'assurance joue, il faut qu'un constat soit établi sur place par la police de la route. Personne ne touche donc les véhicules jusqu'à son arrivée, ce qui peut donner lieu à des embouteillages importants pour de petits accrochages. Etat des routes: Il existe de très bonnes routes, des routes bourrées de trous, des routes glissantes, de bonne routes avec tout à coup une zone complètement défoncée, des routes avec des zébus qui traversent, etc. Vous devez donc vous fier à la conduite du véhicule qui vous précède, qui connaîtra tous les déboires avec 100 ou 200 mètres d'avance et vous permettra de les éviter. Par exemple, si vous voyez qu'au loin (il y a beaucoup de grandes lignes droites), un véhicule zigzague pas mal, cela doit probablement vouloir dire qu'il est en train d'éviter les nombreux trous de la chaussée, s'il roule à gauche, c'est que la partie gauche de la chaussée est en meilleur état. Contrôles: Appelés "alcabalas", ils sont très fréquents dans tout le pays. Vous devez ralentir et passer doucement devant ce poste de police improvisé, en allumant votre plafonnier intérieur s'il fait nuit, en descendant la vitre si elle est fumée. S'il l'on ne vous fait pas signe, continuez, sinon garez vous pour répondre aux questions. Soyez souriant, ne vous énervez pas si l'on vous ennuie, ça serait considéré comme un signe de faiblesse. |
||||||||||||||||||
Galanterie Encore en usage au Venezuela. Levez vous pour laisser une place à une femme ou à une personne âgée dans les transports en commun, tenez lui la porte, allumez-lui la cigarette qu'elle vient de sortir, payez toutes les additions lorsque vous sortez avec elle. |
||||||||||||||||||
Hygiène
|
||||||||||||||||||
Petites politesses Dire salud (prononcez "saloud") à une personne qui éternue, répondre gracias lorsqu'on vous fait cette politesse. De même, à l'apéro, santé se dit salud (prononcez salou, le d final ne se prononçant pas où très peu). Dites permiso lorsque vous demandez le passage (quelqu'un vous gêne), dites perdon lorsque vous bousculez quelqu'un, ou encore disculpeme (excusez moi). |
||||||||||||||||||
Santé Outre les peu probables Fièvre jaune, Paludisme (malaria) et autre Dengue (hémorragies cérébrales dues à un vilain moustique pas beau), reste les incontournables désagréments des pays tropicaux:
Coups de soleil: attention au début, surtout sur les plages et les îles. Une demie heure de soleil suffira à vous gâcher 4 ou 5 jours de vacances. Les flippés emmèneront carrément de l'écran total, mais le mieux est encore d'éviter de s'exposer. Le jus de tomate est aussi, paraît il, très bon pour les brûlures. Ne surtout pas oublier que le soleil est ici TROPICAL et que cela n'a rien à voir avec un soleil de Méditerranée, même en plein mois d'août... Démangeaisons: si vous êtes vraiment trop piqués (au sens propre, bien sûr...), des anti alergiques pourront vous soulager! Note: Le Venezuela n'est pas le tiers-monde et tout pourra aisément se trouver sur place, de la bombe anti-moustique au Baygon anti-blattes, en passant par les antibiotiques et autres pharmacopées indispensables. Par ailleurs, ici les soins sont GRATUITS (Merci Chavez). |
||||||||||||||||||
Sécurité On va pas vous faire un cours là-dessus, vu que l'essentiel relève du bon sens le plus élémentaire. On notera toutefois que, confronté à une crise économique certaine, le pays en ressent bien entendu des conséquences au niveau sécurité. Vous pourrez voir en empruntant l'autoroute qui conduit à Caracas une multitude de "barrios", ces zones pauvres, construites sans ordre, en général sur les collines avoisinantes, reconnaissables à une multitude de murs de briques rouges et de toits en tôle ondulée. Il est bien évident qu'il ne faut pas trop tenter des gens vivant dans des conditions précaires, en étalant trop fortement son statuts de touriste aisé. En ville avant tout, et en particulier dans les grandes villes, il vous faudra apprendre à être discret, en rangeant bijoux ou montres coûteuses, et d'une manière générale en évitant de tenter de bien plus pauvres que vous (sacoche à la taille un peu trop gonflée par exemple, ou portefeuille bien épais que vous sortez pour payer un commerçant). Attention évidemment aux bains de foules ou bousculades ainsi qu'aux quartiers trop pauvres. Ces précautions valent en particulier pour la ville de Caracas, car dans les autres villes du pays, vous sentirez beaucoup moins l'insécurité, et en province, vous l'oublierez même totalement. Gardez tout de même ces habitudes, au moins pour ne pas heurter des personnes dont le niveau de vie est souvent bien inférieur au nôtre. Dans les régions pauvres, comme la côte orientale, et souvent même la côte en générale, les petits vols peuvent être fréquent si vous ne surveillez pas vos affaires. Vous n'aurez théoriquement pas à craindre de désagrément plus grave. Prenez l'habitude d'avoir un oeil sur votre voiture si elle est chargée, et évitez le camping. Enfin, pour détendre l'atmosphère, disons que vous vous rendrez compte par vous-même que la majorité des vénézuéliens, même s'ils sont pauvres, sont travailleurs, aimables et respectueux des affaires d'autrui. |
||||||||||||||||||
Tenue vestimentaire Elle tient une importance capitale au Venezuela. Il est important pour le touriste de se conformer à cette règle afin d'éviter de faire l'objet d'un jugement négatif, et pour obtenir un certain respect. Il est clair que l'on ne vous demandera pas d'être vêtus en tenue de sortie, mais l'on remarquera tout de suite que vous portez le même tee-shirt 2 jours de suite, que vous ne vous changez pas après la douche, que vous avez toujours le même maillot de bain, etc. Dans les grandes villes, évitez les shorts type shorts de plage. On vous refusera si vous êtes en short l'accès à certains immeubles de bureaux, l'accès aux églises et dans certains musées, comme l'accès aux bus de luxe. Se montrer torse nu peut être considéré comme un manque de respect, notamment au volant d'une voiture et dans la rue (sauf s'il s'agit d'une station balnéaire comme Margarita et que vous voyez que cela est toléré autour de vous). On vous conseille d'emporter au Venezuela, outre des vêtements de plage, des shorts pas trop vieux, des bermudas en toile, des pantalons pas trop épais en coton, des chemises légères à manches courtes pour la journée, des chaussures légères ou de sport. Si vous ne voulez pas trop vous charger et si vous avez le temps de faire quelques courses, vous trouverez tout ce qui faut sur place, dans les couleurs du pays et généralement pour pas un rond. |
||||||||||||||||||
Transports Ne cherchez pas la gare, il ny a pas de trains au Venezuela ! Par contre, chaque ville et parfois même chaque village, possède sa gare routière. Vous y trouverez des bus pour les longs trajets, des taxis por puestos pour des trajets de ville à ville, des microbus, autobus à 24 places, et des bus de toutes conditions pour les longues distances. L'avion reste souvent la meilleur alternative mais comme partout il faut en avoir les moyens. Le pays est très bien desservi en aéroports et il faut compter une centaine de US$ pour un trajet aller-retour sur nimporte quelle destination. Il y a plusieurs compagnies intérieures (Aeropostal, Avensa, Aerotuy, Laser, Avior, etc.), et les prix sont sensiblement différents de lune à lautre. Les avions sont très corrects, le service et le pilote aussi. Petite taxe à payer pour les vols intérieur. Les bus desservent toutes les villes du Venezuela, sur des trajets approchant parfois les 12 heures (avec arrêts pipi-resto toutes les 2 ou 3 heures) et sont très économiques. Certains bus sont dans un état assez inquiétant et mieux vaut prendre, pour une même destination, la compagnie la plus chère, donc le meilleur service et le meilleur matériel. Par contre, les bus les plus luxueux sont équipés dun air conditionné fonctionnant au max. donc prendre une liquette pour les frileux. Les taxis "por puesto" sont principalement de grosses cylindrées américaines des années 70, dans un état proche de la décomposition mais pas chers et fort pratiques. La voiture démarre quand elle est pleine (5 places, 2 à lavant, 3 à larrière), pour un parcours prévu à l'avance et souvent indiqué sur le parebrise. Le chauffeur connaît parfaitement la route, ses moindres irrégularités et ses moindres pièges. Sil devait tomber en panne, lentraide entre chauffeurs aura tôt fait de jouer. On peut aussi "charteriser" le por puesto, c'est-à-dire l'utiliser pour soi tout seul, en payant le prix de toutes les places. Les taxis sont plus chers que les por puestos et pas forcément mieux. Plus rapides cependant, il en existe de toutes les sortes, des légaux (on les reconnaît aux plaques d'immatriculation jaunes) aux illégaux, des luxueux aux plus destroy. Le prix se discute toujours car les compteurs sont inexistants, mais il y a parfois des tarifs plus ou moins fixes pour des trajets donnés. Les microbus sont de petits bus de 24 places environ, ils sont bruyants, fatigants pour de longs trajets et à n'utiliser que pour de courts trajets entre villages. Très pratiques en ville, quand on connaît les lignes... L'auto-stop est peu répandu dans le pays, sauf pour de petites distances entre villages. Il est plutôt vu comme un moyen d'entraide en cas de pépin que comme un moyen de transport. Louer une voiture est facile et très cher: dégainez la Visa, on vous attend dans les aéroports et sur les sites touristiques! On commence à trouver des prix plus "autochtones" en sortant des sentiers battus. L'essence par contre ne coûte rien ici, elle est considérée comme la moins cher du monde: à 70 Bolivars le litre de super, ce dernier avoisine les 2,5 cents US, soit quelques 2 centimes d'euros, ou 3 centimes suisses... Le prix varie en fonction du % d'octane, de l'ordinaire, de la super ou de la sans plomb. |
||||||||||||||||||
Vocabulaire Pour les hispanophones pur beurre, il est bon de savoir qu'au Venezuela on parle un espagnol plus près du vénézuélien que du castillan. Outre l'accent plutôt spécial (par exemple on ne prononce pratiquement jamais les "S" en terminaison, donc DOS se dit DOH, avec une sorte de "H" aspiré à la place...), ce sont bien les phrases et les formules qui diffèrent: il y a les mots espagnols franchement inventés, modifiés ou détournés de leur langue d'origine, puis les particularités "latinos", que l'on retrouvera dans les autres pays d'Amérique latine, les expressions locales et enfin les anglicismes plus ou moins modifiés (par exemple un bidon de peinture se dit souvent un "galone", du fait que bien souvent les bidons sont de la contenance du gallon américain). |
||||||||||||||||||
En cliquant ici, je certifie que je veux continuer à me ravager le cerveau en restant sur ce site merveilleux! |