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Le NEWTON, kèsako ??? | ||
Pour bon nombre de ceux qui sont nés de la génération Mac, le Newton évoque généralement des souvenirs émus et nostalgiques. Apple avait lancé là, en 1993, un produit totalement innovant (comme d'habitude) et merveilleux en tous points: un véritable bijou de technologie à écran tactile, à mi-chemin entre le futur PDA (lancé plus tard par Palm par des transfuges de chez Newton) et l'ordinateur portable (laptop) encore à ses balbutiements. Ce positionnement hybride fut d'ailleurs l'un des facteurs de son relatif manque de succès, car dès les PDA et portables commercialisés le Newton devenait un peu gros en comparaison d'un Palm et un peu léger par rapport à un véritable ordinateur portable. Conjugué à cela et à son prix relativement prohibitif pour qui n'en avait pas un impérieux besoin (dans les 1000 US$ de l'époque) le retour aux affaires d'un certain Steve Jobs (fils prodigue enfin revenu à la direction de la société) précipita sa chute. En effet, Apple étant au bord du gouffre, la nouvelle direction se devait de sabrer les branches faibles et, dans le même temps, de sortir un nouveau produit fort: ce fut le premier iMac. A partir de là et des conceptions de l'OSX et, très probablement déjà à ce moment-là, de l'iPod et autres produits de la chaîne numérique, le choix de Jobs fut clair et rapide: on arrête la production du Newton en 1997, alors qu'enfin le succès semblait venir avec la sortie du MessagePad 2100, nettement plus abouti que ses prédécesseurs. Trop tard et dommage... Certains diront même que ce fut un peu la vengeance du grand Steve face à John Sculley, véritable géniteur du projet Newton resté à la direction de Apple lors de son éviction. Depuis, le Newton a fait l'objet d'un nombre incroyable de rumeurs et de légendes, avant d'opérer un retour en force sur le marché parallèle de ceux qui aiment les produits originaux. Il faut dire que les qualités de ce premier PDA étaient telles qu'elles le rendent, encore aujourd'hui, bien plus performant sur bien des points que tout ce qui existe aujourd'hui, entre Palm, téléphones mobiles ou tablettes PC... Petit tour d'horizon:
A l'époque dont on cause, le PDA et autres agendas électroniques n'existent pas encore ou alors vraiment dans un registre tel qu'il est inutile d'en parler (premiers Psion par exemple). Côté ordinateurs portables, il n'en existent que 2: un Compaq et un Macintosh, mais qui pèsent alors près de 8 Kg et occupent l'espace d'une petite valise... Dans ces conditions, le premier Newton fut une véritable révolution: petit (format d'un livre de poche), léger (400gr. environ), autonome (15 heures en continu par rapport à 1h 30 pour un portable), écran tactile et reconnaissance de caractère (jamais vu), rapide et doté d'un système avec interface géniale adaptée à sa taille et à l'absence de clavier intégré. Si, comme expliqué précédemment, il fut long à démarrer et son succès ne fut jamais vraiment probant, il s'en vendit tout de même des dizaines de milliers d'exemplaires chaque année jusqu'à sa fin programmée. Et de plus en plus (50'000 en un semestre la dernière année), ce qui laisse supposer qu'en insistant un peu, et vu le succès des PDA par la suite, il serait très probablement devenu un phénomène de société à l'instar de son petit frère l'iPod ! En fait, il y a eu toute une ligne de produits: l'OMP (Original Message Pad), le MP 100 (Message Pad), puis les MP 110, 120, 130, et enfin les 2000 et 2100 et pour finir l'eMate (version avec clavier, comme montrée dans les films de Batman). Il y a même eu des licences du Newton vendues à Sharp et à Siemens (entre autres) qui l'intégra à un téléphone de maison très complet du genre Minitel. Si de l'OMP au MP 130 les différences ne sont pas monstrueuses, en revanche le passage au MP 2000 fut véritablement notable en regard de la vitesse, la puissance, la mémoire et le nouvel OS des derniers nés. Le 2100 fut rigoureusement identique au 2000 mais avec plus de mémoire. Utiliser un Newton n'est-il pas un simple élan nostalgique? Mais pourquoi diable y a t-il encore des utilisateurs de Newton plus de 8 ans après son arrêt de mort ? Plus de soutien de la part d'Apple, une machine bien grosse par rapport aux autres PDA, plus de fabrication d'accessoires et de matériels, quel est donc encore l'intérêt du Newton à part la nostalgie? C'est l'INTERFACE! L'expérience Utilisateur, unique en son genre et qui ne peut se comprendre vraiment sans l'avoir pratiquée! Et puis il faut tout de même se rappeler, avant de la juger obsolète parce que l'on ne peut pas (encore) visionner de Divx dessus (!), que la dernière version du Newton a été conçue en 1997: il en résulte des avantages indéniables non rattrapés par la concurrence en 2005 encore, et bien-sûr des défauts lié à l'évolution du matériel lui-même (résolution écran par exemple). Son OS (système) prodigieusement génial n'est pas un OS Mac, mais bien un OS Newton, parfaitement abouti à sa version 2.1 (Newton OS 2 a d'ailleurs gagné le trophée du meilleur système d'exploitation de l'année 95 devant un certain Windows 95): puissant, stable, Internet en direct, ergonomie parfaite, reconnaissance d'écriture REELLE et rapide. Aucun OS pour PDA en 2005 n'arrive à la cheville du Newton OS, garanti sur facture! De plus, son port infrarouge et ses 2 lecteurs PCMCIA pour les dernières versions ajoutent toutes les fonctionnalités désirées: Internet, mais aussi mise en réseau, local ou Ethernet, par modem, port série, Bluetooth et même Airport (wifi), connexion à un téléphone cellulaire, à un GPS, reconnaissance d'appareils photo numériques, compatible Mac et PC, se synchronise à Mac OS X ou à Linux sans problème, à Outlook, Claris Organizer et Lotus Notes, imprime en série, réseau, infrarouge ou Bluetooth, mais se connecte aussi à un Palm, un Atari ou un Amiga, envoie des SMS ou permet de téléphoner via son micro et son haut-parleur intégrés, lit aussi les MP3 et les séquences Quick Time. En fait, sa technologie matérielle lui permet à peu près tout moyennant dans certains cas un adaptateur et un driver. Or les programmeurs Newton (gloire leur soit rendue), en mettent sans cesse de nouveaux à la disposition de chacun, en fonction des défis technologiques à relever. Il est par exemple possible aujourd'hui de lire la plupart des cartes de format ATA sur son Newton, ce qui donne accès aux cartes Compact Flash et autres Smart Media. A l'heure de ce que l'on appelle aujourd'hui le Hub Numérique, et où Apple excelle via son OSX Tigre et son environnement d'applications intégrées (iTunes, iMovie, etc.) la stratégie de Steve Jobs tend à rendre l'expérience du Macintosh insdispensable dans la vie de l'utilisateur numérique. L'objectif est de connecter et de rendre l'expérience Apple unique. Autour du Macintosh, il y a donc l'impression, les scanners, les appareils photos numériques, les camescopes, les téléphones portables, la musique et les PDA. Or, pour ces derniers, le marché peut être comparé à celui des lecteurs MP3: avant l'iPod, les lecteurs MP3 étaient soit petit, soit gros et surtout lents avec une interface bizarre et surtout sans disque dur. Pour les PDA, le Newton de 1997 apporte la reconnaissance d'écriture, l'interface géniale et la base pour l'extensibilité. Les Palms et autres téléphones/organiseurs sont petits mais limités (pourquoi écrire toujours au même endroit ? et leur reconnaissance de caractère n'en est pas vraiment une puisqu'il faut toujours écrire les lettres d'une certaine manière et à un endroit bien précis de l'écran). Les Pocket PC ont une interface trop Windows et sont trop lents. Il y a donc une place pour les Newton, et les nombreux adeptes qui reviennent en force sur cet appareil hors du commun en sont une preuve éclatante! Pour un PDA sans clavier, la reconnaissance d'écriture est primordiale. Celle du Newton est exceptionnelle, et n'oubliez pas que Newton OS a été arrêté en 1997... on n'ose imaginer ce qu'elle aurait donné avec quelques années de développement supplémentaires ! Premièrement, on peut écrire sur toute la surface de l'écran et en écrivant normalement s'il vous plaît. Contrairement à Graffiti utilisé pour les Palms, les lettres se suivent et les mots se séparent par un véritable espace. On n'écrit pas les lettres les unes sur les autres d'un côté en bas de l'écran et les chiffres de l'autre côté et on ne sépare pas les mots par un caratère spécial servant d'espace. Si ses débuts furent un peu laborieux, c'est normal on défrichait alors le terrain, depuis la version 2 (à partir de NOS2), la reconnaissance d'écriture du Newton est vraiment exceptionnelle. Le Newton lit les mots soit en entier (comme par photographie mais c'est dépendant du dictionnaire, que l'on peut bien entendu augmenter) soit en lettre par lettre (comme vous et moi) pour les noms communs et les noms propres. C'est-à-dire que le Newton lit les lettres quelle que soit la langue utilisée (en caractères romains en ce qui nous concerne): cela marche aussi bien pour les Anglais, que les Français, Allemands et autres... Le moteur de reconnaissance intègre aussi tous les caractères spéciaux: accents, majuscules, ponctuation, cédille, trémas, etc. L'utilisation du clavier virtuel à l'écran est également possible mais rendue marginale par l'efficacité de la reconnaissance manuscrite. Même les adresses e-mail (avec leur ponctuation et leur mélange de lettres et de chiffres) se rentrent sans besoin du clavier. Il y a bien sûr "l'expandeur" de mots en standard. On peut définir de transformer un sg en Saint-Germain-en-Laye. Ou encore, un rep en "Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les etc...", par exemple. Un mot peut se corriger en écrivant DIRECTEMENT dessus. On l'efface en gribouillant dessus (comme si on le barrait). On le copie en appuyant dessus et en faisant un clic-clic. Le copier-coller multipIe se gère avec une facilité et efficacité déconcertantes. Même le système Mac OS le fait moins bien... Aucunement besoin d'utiliser un menu pour toutes ces fonctions. Seule l'utilisation du Newton permet de comprendre sa supériorité par rapport à tous les systèmes de PDA. Notez que Graffitti (peu abouti par rapport au Newton) est toujours utilisé en 2005 et qu'il n'a quasi pas changé par rapport à sa version de 1996. Le moteur de reconnaissance du Newton est tellement puissant que tout est directement reconnu par le Newton et donc exploitable en fichier informatique. Le Newton 2000/2100 est la version la plus aboutie de la série. Il peut paraître volumineux certes, mais il présente surtout un GRAND écran (tout comme l'eMate) par rapport à un autre PDA. L'affichage de toutes les pages (agenda, notes, traitement de texte, feuilles de calcul, images, mails et pages web) y est confortable. On a peu besoin de scroller, ce qui est rare avec un PDA. L'écran est de plus ORIENTABLE dans le sens que l'on veut : c'est à dire dans les 4 sens possibles de lecture (2 modes paysages et 2 modes portraits). Son rétro-éclairage est efficace et n'inverse pas la luminosité, chose très désagréables et contrairement à de nombreux Palms. Le Dock (invention bien antérieure à celle de Mac OS X) est personnalisable à souhait. On peut le mettre à gauche ou à droite. Apple a toujours fait attention à tous les utilisateurs gauchers comme droitiers. On peut aussi changer l'ordre des icônes ou en enlever ou retirer, en standard, comme sur un bureau Mac. Avec certains utilitaires, il est possible d'y ajouter des zones de raccourcis, totalement personnalisables. La fonction assist est une vraie merveille d'intégration de l'interface et des données. Il suffit d'écrire par exemple n'importe où "appeler Marcel au boulot" et de taper l'icône assist. Le Newton cherche alors dans le répertoire les Marcel disposant d'un numéro de téléphone professionnel. Il les proposent, appelle (par haut-parleur ou par modem) et ouvre le logiciel de gestion des appels. Cela marche aussi avec les fax. Vous préparez une note, vous tapez assist "fax Albert" et le Newton formatte l'ensemble avec la page de garde et le bon en-tête et numéro de fax. Dès qu'on le veut, on peut envoyer un ou tous les fax en attente, idem pour les e-mails et impressions. On peut, toujours n'importe où, taper assist et écrire "bouffe samedi avec Roger" pour qu'il mette un rendez-vous dans l'agenda pour le prochain samedi etc... L'intégration de la fonction assist est extensible puisque certains logiciels l'utilisent. Par exemple, on peut s'assister en tapant chèque 180 automobile essence avec le logiciel Gestcomptes. Et ça marche aussi avec les to-dos (à faire), mémos etc... Cette fonction assist illustre l'intégration des données qui sont "communes" à toutes les applications. Tous les logiciels sont capables d'utiliser et de chercher des données partout dans le Newton. A ce jour, aucun OS ne permet cela. En l'an 2005, Papa peste encore lorsqu'un logiciel de mail n'a pas les mêmes adresses que celui utilisé habituellement (par exemple Mail, FileMaker ou Palm Desktop avec chacun leurs entrées...). Pourquoi réentrer les adresses dans les courriers tapés dans un traitement de texte alors qu'elles sont disponibles dans un logiciel de contacts? La reconnaissance d'écriture parfaite et ces détails d'interface géniale font que le Newton est encore très loin d'être dépassé par un quelconque PDA ou même un système d'ordinateur. En 1997, Internet commencait à exploser un peu partout dans le monde. Le Newton intègre tout ce qu'il faut pour se comporter comme un client Internet (client=logiciel local en liaison avec le serveur distant). En 2005, les Palms commencent à peine à s'affranchir de leur ordinateur hôte pour aller sur Internet, c'est-à-dire que sans un ordinateur, le PDA n'est pas grand chose, à la manière d'un iPod il sert surtout à transporter ses données mais pas véritablement à travailler. De plus, pour le Web, on ne commence à voir que depuis très peu de temps des clients réels et non des clients basés sur des versions ersatz des pages Web (comme le Wap): il fallait que le concepteur de la page Web en fasse une autre au format Palm ou téléphone mobile. De tous ces affres, le Newton n'en connaît aucun. Côté système, le Newton peut bien-sûr récupérer par synchronisation des données web ou mail ou réseau depuis un ordinateur hôte, mais le plus intéressant vient de son autonomie complète. Il a des (je dis bien DES) clients complets pour le courrier, pour le web, pour Ethernet, pour le FTP, pour servir de serveur et aussi pour AOL. Et tout ceci au format strictement standard. Nul besoin de refaire une page au format Newton. Qui de Google, de Yahoo ou de CNN connaît le Newton? Quasiment aucun. Pourtant, on peut aller sur leur site depuis ce dernier, comme depuis n'importe quel ordinateur. Le mail du Newton est très simple, puisque totalement compatible et disponible avec plusieurs logiciels. Les pièces jointes sont mêmes gérées, jusqu'à la capacité disponible de mémoire bien-sûr. Il existe de multiples clients web, qui vont jusqu'à gérer les images jpeg, gif et toute la lecture normale du web. Par ailleurs, les précieux modules de recherche Sherlock sont utilisables tel quel sur Newton ! On peut même utiliser le Newton comme serveur avec le programme NPDS... il devient alors un serveur classique de toutes les données qu'il contient (paramétrable bien sûr). Le Newton, grace à VNC, peut aussi prendre le contrôle de n'importe quel ordinateur supportant ce protocole, comme avec Timbuktu: Mac OS 9, X, Stations Unix, Linux et Windows. Qui aurait cru qu'une machine aussi petite et soit-disant morte depuis 1997 pourrait se logger sur du OS X et faire à l'écran tout ce que l'on veut ? En utilisant la reconnaissance d'écriture du Newton pour entrer les données clavier par exemple dans OS X ? Du délire ! Au niveau hardware, on peut se connecter sur Internet avec un modem classique externe, un modem PCMCIA, un modem intégré ou pas aux téléphones portables, Ethernet, par le biais d'une carte PCMCIA (la même que pour les portables) et qui permet de se logger à n'importe quel serveur (DHCP par exemple). C'est-à-dire directement sur le câble ou sur n'importe quel routeur (par ex. ADSL) ou serveur d'entreprise (le routeur d'une borne Airport est même reconnu). Tout cela sans ordinateur servant de relais. Depuis peu, on peut même utiliser les cartes PCMCIA wifi, ce qui autorise la connexion à n'importe quel réseau sans fil, Airport ou autre... L'égal des PDA les plus modernes du moment ! A titre d'exemple, parlons de cet utilisateur qui avait réglé son Newton pour que tous les matins avant de filer au travail: il se connecte tout seul sur le câble; récupère et envoie les mails; récupère les nouvelles et la météo sur le web; et juste avant de partir en voiture en région parisienne aille chercher les cartes d'embouteillage sur Sytadin par exemple. Petit déjeuner englouti, il débranche le Newton et part avec toutes ces données à pied et en voiture... Son autonomie, vu la taille de l'écran, est excellente. Avec les batteries fournies d'origine on tient sans aucun problème au moins 10 jours en usage normal et au moins 2 jours en conférence avec prises de notes en permanence. Bien sûr avec un modem, l'autonomie en prend un coup (quelques heures maximum). Les batteries sont accessibles facilement pour l'utilisateur, énorme avantage. Il suffit d'avoir plusieurs batteries, on les change et c'est reparti sans avoir besoin du chargeur ni d'une prise de courant. De plus, on peut utiliser des piles normales moyennant un chariot optionnel. Ah, oui, détail amusant, tous les chargeurs de tous les Newtons marchent avec tous les Newtons... Pratique et plutôt rare de nos jours ou chaque portable, chaque cellulaire et chaque PDA, même de marque identique, s'ingénie à nous faire racheter le kit complet à chaque nouvelle acquisition... La mémoire interne standard du Newton 2100 est de 8 Mo, dont 4Mo en version flash, donc de stockage et surtout non volatile. La plupart des applications fournies en standard sont en ROM de 4 Mo aussi. Les 4 Mo de flash sont donc réellement exploitables pour l'utilisateur. On peut bien-sûr adjoindre des cartes de stockage dans 1 ou 2 ports PCMCIA, de 2 à 64Mo en version flash linéaire de base et bien plus avec des Compacts Flash ou Microdrive. De quoi stocker ses photos, ses sites internets complets et autres documentations et bouquins, et collectionner softwares en tout genre. Et pour ceux qui douteraient de la supériorité du Newton, qu'ils aillent se balader sur ce site, qui décrit la confrontation entre un Samsung dernier cri et le bon vieux Newton... Victoire par KO pour ce dernier. En toute objectivité! |
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