Le gouvernement russe favorise les PME | ||
Avec 4 millions dentrepreneurs indépendants, le secteur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) contribue aujourdhui à 11% du Produit Intérieur Brut (PIB) de la Russie. Les principaux problèmes pour leur développement sont avant tout dordre administratif: enregistrement, inscriptions, inspections, contrôles, fiscalité lourde et complexe, astreinte à une comptabilité trop compliquée et difficultés daccéder aux crédits bancaires. Les PME, qui sont la base de la structure économique, politique et sociale de la plupart des pays occidentaux, ont atteint le nombre de 20 millions, générant quelques 117 millions demplois. Les 2/3 de lemploi total en UE viennent des PME de moins de 250 employés. En Suisse le nombre des PME représente 71% de lindustrie. Les programmes dassistance technique de lUnion Européenne, de lAllemagne, de la France, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, du Japon et dautres pays et dinstances de développement international ont beaucoup aidé à encourager lessor de ce secteur en Russie ces dernières années. Plus de mille agences fédérales et régionales de soutien au développement des PME couvrent tout le territoire russe. Un réseau national dagences fournissant conseils, informations, formation et assistance dispose dune liaison Internet pour relier et rendre accessibles toutes les régions de la Russie (voir www.delo.ru et/ou www.siora.ru). Des fonds dinvestissement et des agences de micro-crédits se développent pour les entrepreneurs. Un centre de ressources, de documentation, publications et informations statistiques diffuse des contacts et des conseils (www.rcsme.ru ). Quatre lois fédérales ont été votées en août 2001 pour la protection des droits des entrepreneurs et pour améliorer lenvironnement légal et économique des PME. Le Président a proposé à la Douma le 28 mars dernier une réforme fiscale qui prendrait effet en janvier 2003 pour les entreprises employant jusquà 20 personnes et avec un chiffre daffaires allant jusquà fr 540000.- Plusieurs taxes seraient éliminées et les contraintes de tenue de comptabilité allégées pour réduire les coûts. Il serait souhaitable que de telles initiatives continuent à voir le jour afin dencourager les entrepreneurs à créer des emplois dans ce secteur, en particulier pour ceux dont les postes ont disparus dans la restructuration des grandes entreprises privatisées. | ||
Charles Dufault |