Edito
Telle une mosaïque, la communauté russe est fortement éclatée en Suisse romande. Riche de plusieurs milliers de personnes, elle est issue de milieux qui se fréquentent généralement peu: des Russes de l’immigration aux «nouveaux Russes» en passant par les diplomates et les fonctionnaires internationaux. Toutes ces personnes ont pourtant 2 points au moins en commun: leur pays d’accueil et leur origine. Ce nouveau journal tente donc de jeter des passerelles entre eux et la Suisse, sans aucun parti-pris ni distinction d’aucune sorte.
Ours blanc est gratuit et s’adresse à tous les Russes, les russophones et les personnes intéressées par la Russie. Des Russes de souche, de simples amateurs de la culture, des étudiants ou des traducteurs peuvent ainsi y trouver des informations utiles dans un contenu aussi varié que possible.
A noter encore que cette initiative renoue avec une démarche ayant déjà existé par le passé, avec des journaux comme «La Gazette étrangère», «Le Messager de Genève» ou encore «La Cloche» d’Alexandre Herzen, tous publiés à Genève en langue russe.